Après sa démission du Parti démocratique gabonais (PDG) en août dernier, Jo Dioumy Moubassango a décidé de rejoindre l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) d’Hervé Patrick Opiangah. L’ancien porte-parole du parti d’Ali Bongo l’a fait savoir ce jeudi 27 avril à Libreville à la faveur d’une brève allocution au cours de laquelle il n’a pas manqué d’énoncer ses motivations.

Jo Dioumy Moubassango au cours de sa déclaration, le 27 avril 2023 à Libreville. © Gabonreview

 

L’ancien porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG), Jo Dioumy Moubassango a décidé ce jeudi 27 avril de rejoindre le camp du parti politique de Hervé Patrick Opiangah, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), après sa démission en aout dernier du Parti démocratique gabonais (PDG). À quatre mois des échéances électorales au Gabon, l’un des porte-paroles d’Ali Bongo lors de la présidentielle de 2016, a donné les raisons de sa motivation.

«Guidé par ma foi chrétienne, dans un esprit d’humilité, guidé par l’éducation inculquée par mes parents, qui m’enseigne le respect absolu pour les ainés, mais aussi la réaffirmation de mes convictions politiques profondes, j’ai décidé d’adhérer à l’UDIS. En allant chercher des réponses politiques auprès du président Hervé-Patrick Opiangah, j’ai découvert un homme animé par les valeurs de courage, de patriotisme, et de rassemblement. Un homme animé par un esprit d’entreprise, et préoccupé par le devenir de ses compatriotes et qui donne l’opportunité à la jeunesse de se réaliser», a déclaré Jo Dioumy Moubassango.

En échangeant avec le président de l’UDIS, Hervé-Patrick Opiangah, l’ancien élu municipal a compris qu’en politique, d’abord rien n’est jamais acquis, ensuite qu’il est important d’établir des passerelles, pour relever ensemble les défis auxquels le pays fait face. « Notre priorité absolue doit être la recherche permanente du bien-être du peuple gabonais. En allant chercher des réponses politiques auprès du président Hervé Patrick Opiangah, j’ai découvert un homme animé par les valeurs de courage, de patriotisme, et de rassemblement. Un homme animé par un esprit d’entreprise, et préoccupé par le devenir de ses compatriotes et qui donne l’opportunité à la jeunesse de se réaliser», a-t-il expliqué.

«Je crois encore en la promesse faite au peuple gabonais par les pères-fondateurs de la Nation gabonaise», Jo Dioumy Moubassango. © Gabonreview

Jo Dioumy Moubassango se dit être le même homme, préoccupé par la place de la jeunesse gabonaise dans l’économie de son pays. «Nous devons travailler à imposer un lobby gabonais dans les affaires du Gabon. C’est parce que nous tiendrons les cordes de l’économie gabonaise que nous serons capables d’absorber le chômage qui touche notre pays», a-t-il indiqué. Jo Dioumy Moubassango reste également le même homme, préoccupé par la catégorisation de nos compatriotes, en Gabonais économiquement faibles. «Faisons en sorte que ce statut de GEF soit un statut de transition et non un statut permanent. Aujourd’hui l’idée est de dépasser le positionnement politique pour aller chercher l’intérêt du peuple gabonais. L’emploi demeure à mes yeux, la plus grande des politiques sociales».

Cette décision de Jo Dioumy Moubassango d’adhérer à l’UDIS intervient après avoir sondé l’environnement politique du Gabon et initié ces derniers mois une série d’échange avec les acteurs importants de la politique gabonaise. «Je voudrais maintenant inviter celles et ceux qui ont toujours cru en moi, parents, amis et connaissances, jeunes, femmes, aînés à me rejoindre dans ce parti, pour qu’ensemble, nous puissions aider, à matérialiser cette vision», a lancé celui qui dit avoir choisi de s’engager auprès de l’UDIS, car séduit par la vision de son président, Hervé Patrick Opiangah.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Distraction encore distraction. Il quitte le PDG pour le PDG. Imposer un lobby gabonais dans les affaires, mais c’est par la faute du système que vous servez que les gabonais sont esclaves chez eux. Il n’y a pas de vrais hommes d’affaires au Gabon. Opianga est un homme investit du pouvoir et des avantages du pouvoir politique avant d’etre un homme d’affaires. C’est un affairiste et on un homme d’affaires. On attend encore de vrais modèles de réussites. Il n’y a que Sean Bridon parce que son modèle d’affaires n’est pas soumis aux meandres de l’economie gabonaises où les politico-affairistes comme Opianga et Ali Bongo accompagnent francais et libanais pour écraser les gabonais qui ont la fibre des affaires. Beaucoup ont finit par abandonner sans soutien et sans protection. On parle de quelle lobby lorsque les mêmes qui confisquent le pouvoir politique confisquent l’économie avec l’argent volé et les amis venus d’ailleurs.

  2. Milangmissi dit :

    La merde doit retourner à la merde, rien de spécial et ce minable déplace son père pour faire des déclarations honteuses.
    De la verbigération pour justifier les errances d’un homme qui a faim et qui a découvert qu’on pouvait vivre en racontant des conneries.
    «En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui.» Georges Clemenceau

    • Moise dit :

      C’est un peu excessif comme jugement Jo dioumy est comme beaucoup de serpent il rampe à la recherche de pitance. Au Gabon, il n’y a pas d’emploi, depuis son départ de la présidence, il n’a pas de revenu, aujourd’hui opiangah peut lui donner un peu d’argent et tu le traites comme s’il était une merde.
      Le type il faisait des master class sur l’entrepreneuriat alors qu’il n’a jamais créé une entreprise

  3. Cyd Aubiang dit :

    J’ai toujours dit que ce gar est un cheval de Troie. Il est venu jouer un rôle qui malheureusement n’a pas réussi car on est tous averti dans l’opposition. Il est venu faire le paraître pour bien se faire voir. Mais il n’a eu aucun espace. C’est fini les succès story tels le général du mapane, à la JEN, à la RNA ou encore à la Menga.
    Nous sommes une génération très averti. Il n’a pas eu sa place, et il dégage comme il est arrivé. Mais comme je dis, même la bas. Il n’aura rien. Je dirais pas bon vent mais bonne continuation dans sa perte.

  4. CYR Moundounga dit :

    Morceau au choix : « «Faisons en sorte que ce statut de GEF soit un statut de transition et non un statut permanent « . Autrement dit, révolutionner les classes sociales principe sacro-saint de Karl-max. Sauf que l’intéressé peut-il le faire sous une chapelle dont il dépend. Car avoir ses ambitions c’est bien mais les faire réaliser surtout à Gabao c’est problématique. Bon vent tout de même !Amen.

  5. Skai dit :

    Les gens exagèrent Jo est comme bcp d’entre nous, il cherche à nourrir sa progéniture. Arrêtons de le juger et de lui lancer les pierres, chacun essaie de s’en sortir comme il peut. Jo n’est pas fonctionnaire, même s’il se présente comme patron de International Hip hop mais c’est une structure qui ne peut nourrir personne. jhonny b good qui est l’artiste phare du label n’a jamais eu de carrière. Si donc il adhère au parti d’opiangah, je ne vois pas de problème, qu’on fouille son kaïce la bas ne vous regarde pas.

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