Le Gabon et ses partenaires tracent une nouvelle feuille de route pour un développement durable renforcé

À l’occasion de la clôture de la Semaine nationale de l’environnement, le ministre Mays Mouissi a réuni à Libreville les partenaires du système des Nations Unies pour une table ronde stratégique. Objectif : renforcer la coordination, optimiser les financements et aligner les projets sur les priorités nationales, dans une démarche collective tournée vers la durabilité.

Moment de la table ronde des bailleurs de fonds consacrée aux questions environnementales, le 5 juin 2025, à Libreville. © GabonReview
Dans le cadre de la Semaine nationale de l’environnement, le ministre de l’Environnement, Mays Mouissi, a présidé le 5 juin 2025 à Libreville une table ronde stratégique réunissant les partenaires techniques et financiers du système des Nations Unies. Cette rencontre visait à renforcer les synergies autour des initiatives en faveur de l’environnement, du climat et de la préservation de la nature au Gabon.
«L’organisation de cette table ronde est l’opportunité de mettre en lumière les fruits de nos collaborations respectives et de magnifier les résultats que nous avons atteints. Cette première édition est le lancement, je l’espère, d’une tradition qui démontrera qu’en agissant ensemble, nous pouvons impacter positivement et durablement le développement du Gabon», a déclaré Mays Mouissi. Il a salué l’engagement et le soutien de chaque partenaire dans la mise en œuvre de la politique environnementale du pays.
Depuis plusieurs années, le Gabon s’inscrit dans une logique de développement durable, misant sur la préservation de ses écosystèmes, la valorisation de son capital naturel et la construction d’une économie résiliente. Pour le ministre, ce chantier exige «une collaboration efficace, un dialogue constant et de l’innovation dans les collaborations et partenariats». Il a souligné que cette rencontre répond à la volonté du président de la République de poser «les jalons d’une nouvelle approche».
Les attentes du gouvernement
Durant son allocution, Mays Mouissi a exposé les attentes du gouvernement : «Tout d’abord, nous devons garantir la coordination efficace et l’optimisation des ressources mobilisées ou mises à disposition. La dispersion des financements a faibli leur potentiel impact pour les populations gabonaises. Ensuite, il nous faut renforcer la qualité de l’exécution des projets», a-t-il indiqué. Il a ajouté : «nous devons conjointement trouver le moyen d’améliorer notre performance collective. Enfin, assurer l’alignement aux objectifs de développement national. Sans une véritable cohérence entre l’action du gouvernement à long terme et les projets développés, nous ne pourrons atteindre la durabilité et l’effet transformateur recherché à travers nos programmes et projets».
Des institutions comme l’OMS, la FAO, l’UNESCO, le PNUD, le WWF, le WCS ou encore la Banque mondiale ont présenté leurs contributions respectives, allant de la santé environnementale à l’alimentation durable, en passant par le financement climatique. Cette table ronde a permis d’évaluer l’état des appuis actuels, de recueillir les retours du ministère et d’ouvrir la voie à une densification future des financements pour maximiser leur impact sur les populations.

1 Commentaire
J’ai la prétention de considérer que le Gabon dispose aujourd’hui objectivement d’une ressource humaine en capacité d’évaluer les défis auxquels le pays doit faire face et les besoins nécessaires à y déployer pour le développement et l’épanouissement des populations pour élaborer une vraie feuille de route en rupture à ce qui nous est servi à vils prix par des cabinets qui se font allègrement du beurre sur nos richesses sans réelle contrepartie et plus-value
Et en cela, je soutiens l’approche d’Oyima évoquant les 17 programmes en cours financés par ces organismes au service de la prospérité de notre sous-développement qu’il revenait aux compatriotes patriotes de dresser une feuille de route et examiner avec des partenaires disposés de la Chine, à l’Inde en passant par les USA et tuttis quanti, ceux qui seraient preneurs de notre offre
Effectivement cela fait plus trois quart de siècle après so indépendance que le pays fait du surplace, et à croire que l’on est maudit alors qu’avec le même environnement la Guinée équatoriale et le Rwanda par exemple progressent au moment ou une médiocrité infime de compatriotes aux commandes faisaient prospérer la rhétorique « qu’est-ce que je gagne », toute chose impossible, même dans les fantasmes et rêves, en Guinée équatoriale
Mettons-nous au travail
Bien patriotiquement