Selon l’ambassadeur de l’Afrique du Sud en Asie, Anil Sooklal, de plus en plus d’États insistent pour rejoindre les BRICS, le groupe des cinq pays ayant désormais un poids économique plus important que le G7, présentés comme les 7 pays les plus industrialisés de la planète. Le Gabon ferait partie des pays intéressés.

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba au 10ème sommet des BRICS, en juillet 2018 en Afrique du sud, en qualité de président en exercice de la CEEAC. © D.R.

 

Une année après son entrée réussie, en un laps de temps, au sein du Commonwealth, le Gabon envisagerait de négocier un nouveau ticket de membre du groupe des pays dont l’économie a connu, les dix dernières années, un développement fulgurant, à savoir les BRICS. En effet, selon l’ambassadeur d’Afrique du Sud en Asie et dans les BRICS, Anil Sooklal, plus de 40 pays avaient exprimé leur intérêt à rejoindre le groupe émergent de pays du BRICS.

«L’Argentine, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Cuba, la République démocratique du Congo, les Comores, le Gabon et le Kazakhstan ont tous exprimé leur intérêt pour la possibilité de devenir membre des BRICS qui comptent actuellement 5 membres : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud», a -t-il indiqué le 20 juillet 2023, dans la ville commerciale de Johannesburg.

Selon le président chinois Xi Jinping, les membres des BRICS sont en quête d’une croissance mondiale forte, durable, équilibrée et inclusive à l’aide de réformes structurelles, de modèles de croissance par l’innovation et de la construction d’une économie ouverte. De plus, les cinq pays des BRICS partagent des atouts communs : richesse en ressources naturelles et humaines, vastes marchés domestiques, énorme potentiel de développement avec de brillantes perspectives grâce à la coordination des politiques.

L’Afrique du Sud actuel président du BRICS, doit accueillir le 15e sommet des BRICS à Johannesburg du 22 au 24 août 2023, et l’admission de plus de membres est en tête de l’ordre du jour du prochain sommet. «Les autorités sud-africaines veulent que les BRICS soient le bloc le plus puissant du monde en développement», a indiqué Anil Sooklal, invitant tous les dirigeants africains au sommet des BRICS.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Endundu dit :

    Le Gabon finira par rentrer dans tous les organismes ou Organisations du monde. À peine rentré dans le Commonwealth, voilà que l’on nous annonce l’éventuelle entrée dans les BRICS. Ce sont là des contributions financières à tout va. 🤔🤔

  2. Bhongo-Mavoungou Aimery dit :

    Véritable pragmatisme !

    J’applaudis.

  3. Lavue dit :

    Quelle vilaine blague. Avant de rêver d’être dans la cours des grands faut commencer par se mettre au niveau sur le plan domestique. Le pays ressemble plus à un pays du quart-monde , sans la moindre infrastructure digne d’un pays semi-développé et on parle de vouloir intégré les BRICS. Quelle connerie. Il faut savoir les critères de niveau de développement socio-économique, industriel, et même scientifique sont des facteurs déterminants pour faire partie des BRICS, c’est pas un CLUB ou une association des gens qui veulent paraître du style francophonie ou commonwealth.

  4. Toute réalisation commence toujours par un rêve. Mais il y a rêve onirique,donc abstrait, et rêve réalisable basé sur des atouts et acquis palpables.

    Il ne vous reste plus qu’à situer objectivement le cas Gabon, après avoir défini ce qu’est véritablement BRICS. Parfois, faisons même semblant d’être sérieux.

  5. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    La bonne blague.

  6. Désiré NGUEMA NZONG dit :

    Bonjour à tous,

    Comme la plupart d’entre vous, je ne vois aucun intérêt géopolitique (stratégique) pour le Gabon d’entrer dans la BRICSAM. Nous avons des questions structurelles et institutionnelles plus importantes à régler dans notre pays. D’ailleurs, ce serait pour le moins bizarre.

    Nous sommes depuis les indépendances (et même avant) sous l’emprise de la France qui soutient nos dirigeants qui s’arc-boutent au pouvoir. Nous avons rejoint le Commonwealth alors que nous n’avons aucun lien historique avec l’Angleterre. Celle-ci a quitté l’Union européenne. Nous allons (voulons) intégrer la BRICS dont l’un des membres, la Russie, mène une guerre « coloniale » à l’Ukraine. Et pourtant, notre pays besoin de la production de blé ukrainien qui est le grenier du monde.

    L’Ukraine est soutenu par l’OTAN (Organisation du Traité Atlantique Nord). La France la France et les Etats-Unis en font partis. Cette dernière nation est opposée à la Chine unique qui estime que Taïwan est arrimée à son attelage. Récemment, l’Ambassadeur chinois au Gabon a réaffirmé le discours hégémonique de Pékin. Le Gabon a une position diplomatique pour le moins discutable, voire contestable.

    Qu’est-ce qu’on y gagne à se mutualiser avec ces pays dans cette organisation? Rien.

    Nous avons déjà des relations bilatérales avec la plupart de ces pays. S’il faut une fois de plus gaspiller nos fonds publics pour alimenter cette organisation, alors que nous n’en tirerons rien, nos dirigeants, dans ce cas précis, confondent « cartes de visite » et « diplomatie ».

    Cordialement.

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