Les forces de police déployées aux alentours du siège de l’Union nationale, la formation politique de l’opposition dissoute, depuis le 16 août dernier après manifestation qui a dégénéré en violences le 15 août 2012 ont été retirées des lieux.
Le siège de l'Union nationale - © Gabonreview.com
Les abords du siège de l’Union nationale sis au quartier dit Ancienne Sobraga, qui étaient sous surveillance policière, ne le sont plus. On pouvait en effet constater, depuis le 16 août dernier, que la zone partant de l’entrée de l’École normale supérieure jusqu’au siège de Multipress Gabon était quadrillée par les forces de l’ordre. Celles-ci passaient des nuits sur les lieux à travers des relais organisés.
Selon de nombreux témoignages, la surveillance du siège de ce parti de l’opposition ne visait nullement à empêcher les leaders de l’opposition de sortir de leur base. «La présence des policiers sur les lieux, dans certains carrefours de capitale ou encore à certains points stratégiques à l’exemple des stations d’essence, ne vise en rien à empêcher les déplacements des membres de l’Union nationale, mais par contre, dissuader les vandales à poser des actes de destruction comme cela a été le cas pour la station-service de Nkembo à peine rénovée, le 15 août dernier», a laissé entendre Steeve, un riverain de la zone.
«D’ailleurs Ancienne Sobraga n’est pas le premier quartier à jouir de cette surveillance policière, que dira-t-on de la cité de la Démocratie, de l’immeuble du pétrole, ou du carrefour Camp de Gaulle où ces policiers sont stationnés avec leur véhicule depuis plusieurs mois déjà ? Ne permettons pas que des jeunes qui ne savent pas quoi faire se livrent à des destructions des commerces ou véhicules d’autrui» a poursuivi le riverain.
Dans la journée du 17 août, les leaders et militants de l’UN s’étaient déclarés encerclés par les forces de l’ordre. Il s’était en réalité agi d’un renforcement du dispositif sécuritaire induit par le fait qu’ils voulaient se rendre au quartier Cocotiers en vue d’un hommage à la jeune femme décédée mercredi lors de la manifestation qui a dégénéré en violences. Dans la soirée, ces leaders politiques ont pu quitter le siège et rentrer chez eux, sans être inquiétés.
«L’intimidation, la force martiale et l’utilisation systématique de la répression ne doivent pas être une réponse à la crise multiforme que connaît le Gabon», a conseillé l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) à travers un communiqué daté du 17 août, en réaction aux évènements du 15 août au quartier Cocotiers.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. mackossocabrimort dit :

    Les bandits se trouvent dans les quartiers chauds de la capitale et non dans des carrefours ou dans les domiciles, c’est dans ces zones que les policiers devraient opérer au lieu d’embêter les paisibles citoyens.

  2. le citoyen libre dit :

    Pourquoi le ministre d l’interieur ne demande pas que l’on retire l.enseigne UN devant le batiment puisque le parti es disout ?
    Drole de loi au Gabon.

    • Guy Massard dit :

      @Citoyen libre. Tous les décrets de nomination du monde ne feront pas de Ndongou un ministre, c’est-à-dire une homme politique ayant (1) une capacité à incarner ou porter une vision, fut-elle sectorielle, (2) une capacité à entrâiner et drainer du monde, (3) une capaité à organiser les choses. Tous les décrets du monde ne feront jamais de Ndongou un ministre, c’est-à-dire un homme politique bénéficiant (1) d’une autorité naturelle, c’est-à-dire du charisme, (2) d’une autorité professionnelle, c’est-à-dire d’une maîtrise reconnue des dossiers, et (3) d’une autorité institutionnelle. Ndongou est et restera un fonctionnaire zélé, un exécutant. On ne devient pas ministree parce qu’on a été nommé…. On le devient parce qu’on a construit une carrière politique et qu’on a la pratique des idées et une idée V du fonctionnement d’un Etat.
      Personnellement, je connais Ndongou depuis le lycée Léon Mba. Je l’ai cotoyé également à l’Institut de gestion et, je ne me souviens pas l’avoir vu débattre de choses sérieuses. Toutes ses cobversations tournaient autour des boites de nuit, de l’alcool et des nanas… Vous n’avez rien à attendre de lui…..

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