Le ministre de l’Economie a annoncé, le 6 juillet, que la Loi de finances rectificative 2020 a accordé une place de choix au social, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Cela s’est notamment traduit par l’optimisation des capacités opérationnelles du laboratoire «Pr Gahouma», d’une capacité de 10 000 tests Covid-19 par jour.

Selon Jean-Marie Ogandaga, la loi de finances rectificative a accordé une place de choix au social. © Twitter

 

La Loi de finance rectificative 2020 a tenu compte de la riposte contre le Covid-19. Dans les allocations budgétaires allouées aux différents départements ministériels, la priorité a été accordée au social. C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Economie, dans L’Union du 6 juillet. «Les financements supplémentaires visent à lutter efficacement contre le Covid-19, à payer la prime Covid annoncée par le président de la République, mais aussi à intensifier la mise en œuvre de la réforme du système sanitaire national», a déclaré Jean-Marie Ogandaga.

Selon le ministre de l’Economie, les principales actions seront orientées vers l’optimisation des capacités opérationnelles du laboratoire «Pr Gahouma», avec une capacité de 10 000 tests Covid-19 par jour, la création des centres de tests sur l’ensemble du territoire afin d’assurer un dépistage massif, la mise à disposition des équipements de protection pour les personnels de santé, l’approvisionnement des structures sanitaires en médicaments ainsi que le renforcement des unités de soins intensifs.

Dans les même sens, les acquis de la prévoyance sociale ont été pérennisés. Notamment avec l’assurance maladie universelle pour protéger les couches les plus vulnérables, la prise en charge des mères célibataires, les personnes âgées, les veuves et les orphelins. L’élan social des autorités a également touché l’appareil productif en cette période difficile du Covid-19.

«Le président de la République, conscient des difficultés que pourraient rencontrer les PME durant cette période difficile, a décidé de mettre en place un guichet de financement d’urgence des entreprises, à côté d’un guichet fiscal qui traite des requêtes d’exonérations de certaines taxes. Les guichets évoqués sont opérationnels», a affirmé Jean-Marie Ogandaga.

A ce dispositif se sont ajoutés, en dépit de la mauvaise conjoncture, les efforts pour honorer les engagements au titre de la dette intérieure. «Dans ce cadre, une attention particulière sera apportée à l’apurement des petites créances issues du récent audit indépendant et pour lesquelles les conventions sont en cours de signature par les parties. Par ailleurs, sur le plan de la fiscalité, la loi de finances contient des dispositions tendant à élargir l’assiette de collecte afin que la charge de l’impôt ne soit pas supportée par un nombre réduit d’opérateurs formels», a conclu le ministre de l’Economie.

 
GR
 

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