L’élection, le 8 mars dernier, du professeur Monique Koumba Manfoumbi-Mavoungou Bouyou à la tête du Conseil national de gouvernance du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP-Gabon), marque un tournant majeur dans la quête de la bonne gouvernance et de développement durable dans le pays.

Le professeur Monique Koumba Manfoumbi-Mavoungou Bouyou installé à la tête du Conseil national de gouvernance du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP-Gabon). © D.R.

 

Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP-Gabon) a tenu, le 8 mars 2024 à Libreville, l’assemblée générale élective du président du Conseil national de gouvernance. Ce scrutin, réunissant 74 électeurs issus d’administrations, d’institutions et de la société civile, a enregistré la victoire du Pr Monique Koumba Manfoumbi-Mavoungou Bouyou avec 38 voix contre 8 pour son rival, Jery Bibang Ondo. Un vote témoignant ainsi du large soutien des uns et des autres en faveur de son leadership.

Dans son discours, la vainqueur a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont placé leur confiance en elle. Elle a souligné l’importance de travailler, ensemble, pour l’avancement du Gabon, avec un appel à l’unité entre l’administration et la société civile pour porter haut les couleurs du pays.

© D.R.

La mise en place du Conseil national de gouvernance du MAEP-Gabon représente le début concret des activités de la Commission nationale de cette structure pour son processus d’autoévaluation. Ce processus est crucial d’autant plus que le Gabon cherche à restaurer ses institutions et à revenir à l’ordre constitutionnel après les événements du 30 août 2023. Le MAEP Continental s’engage, de son côté, à accompagner le Gabon dans cette évaluation ciblée, afin d’identifier les lacunes de gouvernance ayant conduit au récent coup d’Etat.

Le Conseil national de gouvernance jouera un rôle central dans cette entreprise, avec des responsabilités clés telles que la définition de la méthodologie d’autoévaluation, la sensibilisation de l’opinion nationale sur les enjeux du MAEP et la promotion de l’intégration des actions nationales dans ce cadre.

Les secteurs de gouvernance du MAEP, englobant la politique, l’économie, la société et la résilience aux catastrophes, reflètent l’approche holistique adoptée par cette initiative. Depuis sa création en 2003 sous les auspices du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), le MAEP s’est imposé comme un instrument essentiel pour promouvoir la bonne gouvernance en Afrique, favorisant la stabilité politique, la croissance économique et le développement durable.

L’élection de Monique Koumba Manfoumbi à la présidence du Conseil national de gouvernance représente un «pas de géant» pour le pays dans sa quête d’une gouvernance efficace et de progrès durable.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire