Le gouvernement gabonais a décidé de conditionner la délivrance de visas aux représentants de médias étrangers désirant séjourner sur le territoire gabonais par la présentation préalable, d’une accréditation dûment signée du ministre de la Communication.

©. Les moutonsenrages.fr

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Les autorités gabonaises ont-elles décidé de restreindre les marges de manœuvre et libertés des journalistes étrangers? S’il est difficile pour l’instant de répondre par l’affirmative, les nouvelles mesures de délivrance de visas inquiètent déjà les principaux concernés.

Selon le Secrétariat général du ministère des Affaires étrangères, «la délivrance de visas aux représentants de média étrangers désirant séjourner sur le territoire gabonais est désormais conditionnée par la présentation préalable, d’une accréditation dûment signée du ministre de la Communication».

Sans préciser les raisons de cette mesure, transmise dans les représentations diplomatiques et postes consulaires de la République gabonaise, le 21 octobre dernier, le ministère des Affaires étrangères a précisé que la mise en application de cette mesure ne saurait souffrir d’aucune dérogation.

Apres une élection présidentielle mouvementée, pendant laquelle certains medias, aussi bien étrangers que locaux, ont parfois été accusés de prendre parti pour un camp ou pour un autre, le gouvernement a finalement décidé d’adopter des nouvelles modalités de délivrances de visas aux journalistes étrangers désirant exercer en terre gabonaise. Toute chose qui n’est pas restée sans susciter des interrogations autour de ce qui peut apparaître comme une mesure ciblée.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 

 
GR
 

27 Commentaires

  1. DoanESS dit :

    ils ne font que s’isoler davantage. continuer les amis.ouvrez nous encore la voie

  2. Samuel dit :

    Exit tous les journalistes qui ne  » caressent  » pas BOA dans le sens du poil!!!

  3. Vert Jaune Bleu dit :

    Kiiieeeee! on ne s’en sortira pas d’aussitôt! Les tricheurs ne font que dans la bêtise et encore la bêtise! Aucun stratège pour leur sortir de ce cycle à conneries. Pauvre Gabon! Où croient-ils aller comme ça?

  4. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    On vient juste formaliser ce qui a été la pratique lors de l’élection présidentielle.

    Les journalistes étrangers et leurs médias ont été l’objet de chantages nauséeux par le pouvoir.

    Les accréditations, donc les visas qui en decoulaient, ne leurs étaient délivrés que pour de très courtes périodes (7 à 10 jours maxi) et souvent après de longues et difficiles négociations. De sorte que le pouvoir s’est arrangé pour que, lors du rendu de la décision de la Tour de pise, peu de média étrangers étaient présents au Gabon.

    De nombreux journalistes français sont clairement interdit au Gabon. Libération, TV5, LCI et bien d’autres peuvent en témoigner.

    Signé des temps et confirmation de la nature du régime…

  5. chance dit :

    A beau chasser le naturel il revient, gallot tu fermes la porte il rentrera par la fenetre ! les imposteurs vous etes pris dans un piège à rat

  6. Paul dit :

    Qu’est ce qu’il y a de nouveau la? C’est une dictature c’est tout. Ali doit mourir c’est tout.

  7. Shaka Loubedi dit :

    Pacome après avoir piloter la fraude electorale et l’assissinat des gabonais, le voila aujourd’hui sur un nouveau champ d’experimentation de sa dictature. Helas ce qu’il oublie c’est que ses clients ne sont plus les gabonais qu’il pouvait mater quand il etait au minsitere de l’interieur. Bon courage pacome, tu va bruler les doigts et faciliter la chute de ton roi ali bongo.

  8. km city dit :

    Alain Claude Bile Bi Nzé, le liberticide des temps modernes

  9. Mbonga la future exilée dit :

    Ah! Seigneur!!Gabon: Pays de toutes les contreverses et de toutes les contradictions!
    Tout ça pour maintenir le Peuple Gabonais dans l’obscurantisme afin de pouvoir mieux continuer à le manipuler.Vous verrez, les organes de presse des pays développés qui ont coutume de faire preuve « d’objectivité » dans leurs analyses seront pénalisés et les medias moutouki dits « panafricanistes » seront privilégiés pour nous déverser une information orientée et acquise au pouvoir en place. Attention! nous reculons et à cette allure je reste persuadé que nous n’atteindrons jamais une place de choix dans le classement des « Pays dits Emergents » dont la liberté de la presse est un des critères mesuré et exigé. Je ne fais que passer…

  10. Jean - jacques dit :

    Quand je lis ce voyou ayi comme leur vieillard ping je me pise la question si reellement reflechissez avant de dire les betises.un pays comne la chine tout est controler les moyens de communications dites a votre vieillard ping il est chinois qu’il aille tenter faire ses petits reves ou vos medias francais qui vous encouragent dans votre haine si vous sortirez vivant de la chine.Mais ce fait de controler les moyens de communications en chine a empecher ce psys de devenir une puissance? Et le cas du Gabon c’est encore grave ou les medias etrangers europeens font toujours un travail pour etre du cote des criminels opposants.ses medias parlaient seulement de l’assaut au faux QG de votre faux opposants des privileges.hamais ses memes medias ont parle de l’AN qu’ont incendie.ou les magasins des paisibles citoyens que vos voyous sympathisants ont pille.je salue la decision du gouvernement.bravo ey bravo lr gouvernement doit etre fort l’exemple de la Turquie.

  11. Desirey Minkoh dit :

    Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, le savant pluridisciplinaire que le monde entier nous envie, quand on ne connait pas on demande. C’est une mesure normale qui se fait dans la plupart des pays, ce n’est pas une exclusivité gabonaise. Le Gabon etait un des rares pays ou le journaliste etranger pouvait faire son travail sans meme prendre une accreditation. Ce n’est qu’un retour vers l’ordre des choses. Pas la peine de venir me sortir vos theories fumeuses, je parle en connaissance de cause, ayant travaille sur tous les continents de la planete terre comme envoye special d’une agence internationale et comme photographe officiel.

    • François Ndjimbi dit :

      Tu dis n’importe quoi, Désirey. Vincent Mavoungou, Laure Gondjout, Assélé ministre de la Communication et j’en passe, ont toujours compliqué la culotte aux journalistes européens et africains un peu audacieux. Vincent Hugeux de L’Express, et des journalistes d’Africa 24, en 2009, en ont fait les frais. Le Gabon n’a jamais été le pays particulier que tu brandis ici. De plus, tu ne contredis nulle part ce qu’écrit M. Ntoutoume Ayi. Sans doute voulais-tu seulement lui asséner ta petite diatribe : « le savant pluridisciplinaire que le monde entier nous envie ». Aies du respect pour les autres.

      • lepositif dit :

        Francois Ndjimbi, tu me cites des cas isoles, qui sont courant dans presque tous les pays africains. Je peux aussi te citer des cas des journalistes etrangers avec qui j’ai travaille sans accreditation. Dans certains pays,c’est la prison direct ou la confiscation du materiel de travail sans ce sesame du journaliste etranger. Je peux comprendre que syndrome post-electoral veut que le Gabon soit vu soit en noir. Et je suis surpris de voir que tu deviennes l’avocat de M. Ntoutoume Ayi qui est assez je pense assez grand pour se defendre tout seul. J’ai peut-etre eu tort donner mon avis sur un domaine que je connais et que nous partageons, je m’en excuse et bonne continuation.

        • François Ndjimbi dit :

          Je ne saurais être exhaustif, Le Positif. Je pourrais décliner une liste bien longue des tribulations vécues dans notre pays par des journalistes étrangers. Il y en a certes qui passent les mailles du filet des contraintes administratives, mais ceux-là ont toujours été contrôlés et parfois filés, sauf quand ce sont ceux de Jeune Afrique et autres médias politiquement corrects du point de vue du pouvoir. Je ne parle pas de cela, parce que le mauvais exemple ne saurait être ma référence, comme l’a fait Désirey Minko. Je dis que le Gabon n’est pas le pays que celui-ci veut décrire en s’appuyant sur les mauvais exemples de son vécu professionnel. Et je parle de ce qu’il ne répond en rien au post de Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, à qui, pour des raisons de confort personnel, je ne veux pas qu’on vienne régler des comptes sur les pages web que je supervise. Par ailleurs, faites comme nous, faites comme Désirey Minko, Ntoutoume Ayi et moi : ôtez le masque et exprimez vos opinions à visage découvert. C’est cela aussi faire l’expérience de ce métier que vous connaissez bien. Merci de continuer à nous suivre.

      • Desirey Minkoh dit :

        Francois, je trouve que tu vas un peu fort quand tu en ecrivant que je raconte n’importe quoi et je suis surpris par le ton que tu utilises. Bon bref (on aura l’occasion d’en parler de vive voix).
        Tu cites des cas isoles que je connais bien pour avoir ete la quand ca c’est passe.
        Vincent Hugeux de l’Express n’a pas commence a etre « embêté » par les les personnes que tu cites. En 2005, pendant la campagne presidentielle, il etait pris aux petits soins par la presidence (hebergement au Meridien, place privilegiee dans les avions et helicopteres du candidat Omar Bongo Ondimba, etc.), grande fut la surprise de ces hotes de lire des papiers incendiaires. Je n’entrerai pas dans les details pour dire qui avait subit et qui n’etait pas d’accord de le voir dans des bonnes graces a juste titre. Je t’informe que j’ai fait d’autres reportages apres cet episode avec une journaliste de l’Express arrivee au Gabon pour un autre dossier, avec une accrediattion de ces memes autorites.
        Le cas d’Africa 24 est un peu different. En 2009, ils etaient venus avant la campagne proposer leur « service » au candidat Ali Bongo comme il le font a chaque election, le deale n’ayant pas marche, ils se sont retournes contre lui et son regime. Beaucoup d’eau a couler…et un accord a ete trouve d’ou leur presence sans probleme en 2016.
        Dans ces 2 cas, ni le pouvoir ni ces 2 organes de presse ne sont exempts de tout reproche. Les premiers pour avoir crus qu’en prenant les journalistes en charges comme il le font pour la presse nationale, ils vont les caresser dans le sens du poil. Les second pour avoir accepter d’etre pris en charge meme partiellement. Dans ces cas, seuls les moyens de transports peuvent etre accepter quand il n’y a pas de possibilite de se trouvver un vol au frais de son organe de presse. Le cas de Africa 24 est un cas typique de la presse continentale, quand on a pas eu le marché, on essaie l’autre strategie, s’attaquer au regime pour etre ensuite appele…c’est une technique d’approche tres connue.
        Des organes serieux comme L’AFP, Reuters ou BBC ont rarement ce genre de problemes car ils prennent toutes les dispositions et leurs papiers rarement orientes.

    • Lekori dit :

      @Desirey Minkoh. Désirey Minkoh, l’encyclopédie de la presse et de la communication que le monde entier nous envie, quand on ne connait pas on demande. C’est une mesure qui n’a cours que dans les dictatures, ce n’est pas une mesure normal. Le Gabon est un des rares pays disposant d’une organe de régulation où le gouvernement se mêle encore des questions de presse au quotidien. C’est un durcissement du régime liberticide. Pas la peine de venir me sortir votre expérience boiteuse s, je parle en connaissance de cause, ayant travaillé sur les libertés individuelles dont la liberté de presse n’est qu’un bout. Avoir été en Centrafrique ne vous donne aucune science

      • Desirey Minkoh dit :

        Lekori, vos affabulations n’engagent que vous. Je n’ai jamais dit que j’etais l’encyclopedie de la presse et de la communication, il se trouve que c’est le metier que je fais depuis 1992 et en discontinue. J’ai pas besoin de me justifier sur mon experience internationale que vous réduisez par mauvaise foi a la Centrafrique, ca doit faire rire ceux qui me connaissent. Si ça peut vous rendre heureux, je ne saurai vous en priver.

  12. Obalango dit :

    @Jean – jacques

    soutient… rzapelle toi que Chambrier père avait levé le bras d’Ali lors du congrès d’investiture de la cité de la démocratie en 2009….

    la suite nous la connaissons tous … regarde comment son fils à été traité depuis…

    Alors nous pouvons te dire avec certitudes comment sera traité ta progéniture….

  13. tara dit :

    Bien joué le KID y’en a qui viendront pour autre chose on connait déjà les medias qui sont venus au Gabon et font la désinformation ce genre de média on en veut pas resté chez vs merci.

  14. LE DICTATEUR dit :

    C’est vraiment regrettable ce que Ali et sa bande de leche-culs font. mais des decisions pareilles ne font que retourner le pays a l’Age de la Pierre Taillée. Donc, Ali devient de plus en plus plus mauvais et tyrant que son defunt papa (non, soi-disant). Il est trop arrogant et rancunier ce petit Ali. bon apres tout, c’est l’arrogance des Nigerians (Igbo), ils sont tous pareils. C’est triste pour le Gabon, soi-disant pays emergent

  15. Jean - jacques dit :

    Le dictateur tu n’a meme pas le niveau cp2 ton raisonement le montre.saloup ton ping a quoi comme projet de societé? Zero,ferme ton bec.

  16. LB dit :

    Quand on n a rien à se rapprocher pourquoi tout ce tralala ?
    J ose espérer que les gabonais et gabonaises sont suffisamment intelligents pour tirer le vrai du faux sur ce qu’ ils lisent dans les journaux ou sur le net.

    Dans les vrais démocraties il n y a pas ce genre de pb. Mais bon, c est vrai que le Gabon dans ce domaine et plus proche des méthodes de la Russie Chine Corée du nord…

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