Prévue pour le 17 juin prochain, le passage de la télévision analogique à la télévision numérique terrestre (TNT) pourrait accuser un retard de plusieurs mois, faute de financements conséquents. C’est, en tout cas, l’inquiétude exprimée par le directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf).

© futura-sciences.com

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A mesure que l’on s’approche de la date retenue pour la migration de la télévision analogique à la télévision numérique terrestre (TNT), le respect de l’échéance suscite des inquiétudes. Selon le directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), qui a rappelé qu’à l’instar de 116 autres pays, le Gabon s’est engagé, conformément aux recommandations de l’Union internationale des télécommunications (UIT), à cesser la diffusion de la télévision numérique de terre le 17 juin prochain dans la bande UHF, un problème de financement pourrait tout compromettre. «Compte tenu des délais qui nous séparent de la date du 17 juin 2015 et de la crise qui mine le secteur pétrolier, la recherche de financements peine à aboutir et pourrait reporter la mise en œuvre du projet de plusieurs mois», a laissé entendre Alex Bongo, relayé par le quotidien L’Union. «Plusieurs actions ont déjà été réalisées», a-t-il néanmoins confié, citant notamment l’élaboration d’une feuille de route, d’un plan national d’assignation de fréquence pour le déploiement de la TNT ainsi que l’adoption et la validation du réseau TNT.

Estimée à 60 milliards de francs, ce projet pourrait nécessiter la contribution de certains partenaires, notamment la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC), qui devrait accompagner le financement de la logistique à travers un mécanisme d’emprunt obligataire. «Le principal défi est technologique, car il est question de construire des salles de production, aménager des plateaux techniques, installer des têtes de réseau dans les capitales provinciales et déployer des émetteurs dans, à peu près, 40 localités», a expliqué Alex Bongo comme pour bien signifier l’importance des investissements et de la logistique, rappelant au passage les défis et avantages de cette transition. A en croire ses dires, cette mutation aura notamment pour conséquence une meilleure qualité de son et de l’image, un plus grand nombre de programmes, des chaînes de haute définition, l’utilisation d’une fréquence pour la diffusion de plusieurs chaînes, etc. «A ces avantages s’ajoutent plusieurs services à valeur ajoutée comme l’e-éducation, l’e-santé, la vidéo à la demande, l’accessibilité à la TNT sur mobile, etc.»

 
GR
 

7 Commentaires

  1. John mba dit :

    Les gabonais n’ont mm pas de quoi acheter les Tv dernière génération et vous parler de meilleure et image et son. On s’en fout. Donnez juste les moyens a première chaîne pour kel devienne Kelk chose à regarder enfin.

  2. John mba dit :

    Vous avez déjà de belles Tv 3D, des abonnements canal Sat, internet haut débit chez vous et on sait que c’est pas pour les gabonais qu’on cherche les meilleures images et autres… Si c n’est pas un moyen de plus pour frapper le budget c pour quoi alors ?

  3. Carl Nguema dit :

    N’importe quoi, dans chaque ménage gabonais aujourd’hui il y’a au moins un écran plat et une antenne canal + malgré le retard c’est une très belle initiative

  4. Onanga Fridelia dit :

    Un peu en retard mais bon mieux vaut tard que jamais

  5. Essono dit :

    On a finit par normaliser l’Anormal….on a fait des progres feuille de route eh ben dis donc

  6. Zue martiela dit :

    C est une bonne chose et un projet qui promet

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