Ordre national des sages-femmes : où en est-on près de 2 ans après ?

Plus d’un an après la création de cette structure censée vulgariser et défendre les intérêts des «accoucheuses», l’Association des sages-femmes du Gabon (ASFG) n’a pas encore établi une liste définitive des membres devant figurer sur le tableau de l’Ordre. D’où la poursuite de la campagne de sensibilisation et d’inscription menée actuellement par le conseil de l’ONSFG dans les différentes structures hospitalières des principales villes du pays.

Rachel Ibinga Koula, présidente de l’ONSFG. © Gabonreview

Bientôt deux ans que l’Ordre national des sages-femmes du Gabon (ONSFG) a vu le jour à la suite de l’adoption par le Conseil des ministres, le 24 août 2020, du projet d’ordonnance n°009/PR/2020. Lancée en octobre 2020, une campagne de sensibilisation et d’identification avait également été initiée par l’ASFG qui était censée aboutir à la conception d’une liste des différents membres devant figurer sur le tableau de cet Ordre. Au Conseil de l’ordre, on assure qu’on y travaille. D’où la nouvelle tournée des structures hospitalières lancée récemment à l’hôpital de la Fondation Jeanne Ebori.

«Nous sommes sur le terrain pour le lancement des premières inscriptions au tableau de l’Ordre national des sages-femmes du Gabon. Nous avons estimé qu’il fallait aller vers les praticiennes pour recenser celles qui sont dans les structures», explique Rachel Ibinga Koula. La présidente de l’ONSFG assure cependant qu’une liste de base a été établie l’année dernière. Mais en raison des affectations, il a semblé judicieux d’aller vérifier sur le terrain que les sages-femmes déjà inscrites sont encore en poste dans leurs différentes structures.

Au cours de la nouvelle campagne lancée la semaine dernière, l’ONSFG échangera avec les «accoucheuses» sur la réglementation liée à leur métier. Il s’agit également de recueillir les préoccupations des professionnelles en lien avec la création de l’Ordre, ses missions, leurs avantages et son impact sur leurs conditions de travail.