« Où investir en Afrique en 2020 » : Le Gabon, toujours pas attractif
Le bureau RMB Global markets researche classe le Gabon à la 33e place à son classement annuel des économies africaines attrayantes pour l’investissement, intitulé « Where to invest in Africa 2020 ». Le pays évalué sur 54 États du continent perd sept places par rapport à 2019.
Le centre-ville de la capitale gabonaise, Libreville. © investingabon.ga
Les facteurs susceptibles d’attirer les investisseurs vers le Gabon ne cessent de se dégrader et ne participent plus à mieux promouvoir cette destination. Selon le dernier rapport du bureau RMB Global markets researche, intitulé « Where to invest in Africa 2020 », «le score de l’environnement d’exploitation du Gabon a constamment baissé depuis 2015, exacerbé par une taille de marché relativement petite, ce qui a entraîné une baisse rapide dans le classement général».
En effet, dans le classement 2020 de ce qui se révèle être un outil précieux pour les investisseurs petits et grands, le Gabon occupe la 33e place sur 54 économies et la 5e dans la sous-région de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), derrière la République démocratique du Congo et l’Angola, respectivement 31 et 21e africain.
Selon les conclusions du rapport de RMB, il y a d’importants risques spécifiques à l’investissement et à la stabilité du Gabon qui planent sur le pays. Les principaux défis pour le pays sont : la dépendance excessive de l’économie à l’égard des principaux produits de base (pétrole, manganèse et bois), absence de réforme structurelle, déficit d’infrastructures, absence de réformes significatives de l’environnement des affaires et incertitude sur les risques sociopolitiques.
«La volatilité récente du prix du pétrole et ses craintes croissantes de se résorber, si un déficit de production se matérialise en 2020, seront un facteur paralysant compte tenu de la dépendance de l’économie à l’égard du pétrole pour ses recettes fiscales et externes. Le risque de troubles sociaux est particulièrement élevé en raison de la montée du sentiment antigouvernemental, tandis que les pénuries de compétences sont un obstacle à l’emploi dans le secteur privé. Le Gabon a cependant certaines qualités de rachat alors qu’il se déploie pour diversifier son économie loin du pétrole sous la direction du FMI», souligne le rapport.
Au niveau continental, la région d’Afrique centrale est l’une des moins intégrées et diversifiées du continent. Mais, selon les auteurs de l’analyse, elle a le potentiel de se réformer et d’établir des liens plus étroits avec le reste de l’Afrique, grâce à des investissements dans les infrastructures. En Afrique, l’Égypte occupe la 1ère place, suivie du Maroc et de l’Afrique du Sud. Tandis que le bas de liste est occupé par le Burundi, la Somalie et la Guinée équatoriale, 54e du classement.
La Rand Merchant Bank (RMB) est une marque de services financiers diversifiée englobant les services bancaires d’investissement, la gestion de fonds, les services bancaires aux entreprises et les services de conseil. C’est l’une des principales banques africaines d’entreprises et d’investissement.
2 Commentaires
Ce n’est pas un sentiment antigouvernemental, mais un sentiment anti-pdg et anti-bongo après plus de 50 ans d’une gouvernance médiocre, corrompue, sans alternance et qui a privé le pays et son peuple de la possibilité d’essayer autre chose, d’autres hommes, d’autres visions de développement pour sortir de l’économie de rente, du climat des affaires empreint de corruption, de népotisme, trafique d’influence, de confiscations de tout genre au profit d’une famille et d’un groupuscule de courtisans. LES GABONAIS VEULENT ESSAYER AUTRE CHOSE , UNE AUTRE DYNAMIQUE, SE RECONNAITRE POUR LA PREMIERE FOIS DANS LEUR EXÉCUTIF et le pays se portera mieux, meme avec un petit marché. Jean Ping president d’une transition de 2 ans pour rebâtir le pays sur de nouvelles bases.
Petit pays de petites rentes: pétrole, manganèse, bois , hier uranium….
Incompétence de ses cadres, diplômes à tout va qui ne valent rien.
Démagogie de ses dirigeants, qui ont toujours caché la vérité en faisant croire que leur pays était le Koweit de l’Afrique.
Opposition politique qui fait croire qu’il suffirait de changer la tête du pays.
Réveille-toi! ô mon pays bien aimé.