Les activistes gabonais de France ont informé sur Facebook, le 20 janvier, de la tenue d’une manifestation à la place du Trocadéro, le 23 janvier à Paris. A travers leur mouvement, ils veulent opposer une violence symbolique en France, aux violences physiques et psychologiques et violation des droits humains exercées par le régime d’Ali Bongo au Gabon.

Les activistes gabonais de France reprennent leur mouvement de contestation contre le régime d’Ali Bongo, le 23 janvier 2021 au Trocadéro (Paris). © Facebook

 

Après une longue interruption, les Gabonais de France contestant toujours la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle de 2016 reprennent leurs activités. Les Activistes de la résistance gabonaise ont informé sur Facebook, le 20 janvier, que «la préfecture de Paris a répondu positivement pour le samedi 23 janvier 2021»«De 14H à 17H, les Gabonais seront au Trocadero», a annoncé le groupe Facebook du Conseil gabonais de la résistance (CGR), un «rassemblement des forces de la Résistance pour le respect de la Démocratie, de la Liberté et des Droits de l’Homme au Gabon».

Le scénario devrait être le même avec un rassemblement des comptenteurs d’Ali Bongo vêtus et grimés aux couleurs du drapeau national, chantant des slogans hostiles au régime dans un joyeux désordre, avant de s’ébranler vers l’ambassade de leur pays, à quelques encablures du Trocadéro. Ces manifestations sont organisées depuis la présidentielle de 2016 et la victoire contestée d’Ali Bongo. Après trois ans de forte activité, le mouvement de contestation s’est quelque peu étiolé entre fin 2019 et 2020, en raison de la pandémie de Covid-19.

Réclamant toujours la victoire de Jean Ping à la présidentielle de 2016, les activistes de la diaspora reprennent donc leur marche en avant le 23 janvier, surtout pour «opposer une violence symbolique ici en France, aux violences physiques et psychologiques et violation des droits humains qui sont exercées par le régime d’Ali Bongo en territoire gabonais», avait expliqué la politologue africaniste et chercheur Delphine Lecoutre, en octobre 2020 sur RFI.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Julien N'goua dit :

    « …Réclamant toujours la victoire de Jean Ping à la présidentielle de 2016… » C’est l’unique vraie solution pour ne pas tomber dans le nouveau piège d’une nouvelle mascarade électorale en 2023. Nous voyons d’ailleurs déjà ce régime corrompu s’y préparer avec ses ridicules primaires du PDG.

    A moins d’opter pour cette solution que je lis ces derniers jours sur cette page de Gabonreview: la solution d’une gouvernance gérée par deux présidents qui ont vu leur victoire volée par les Bongo Omar et Ali (Paul Mba Abessole et Jean Ping). Une gouvernance sur 3 ans. Le temps qu’il faut pour nettoyer-dépoussiérer notre Constitution, mettre de l’ordre dans ce pays, et après 3 ans de travaux titanesques, démarrer ka toute nouvelle République Gabonaise. C’est réalisable. Mais pour convaincre tout le monde, c’est autre chose.

  2. Jean .jacques dit :

    Les faux gens commeca.activistes de quoi?

  3. Milangmissi dit :

    C’est tellement courageux, même si on se demande quel est l’impact de ces sit-in, personne ne pourra reprocher à nos compatriotes de ne se battre d’ailleurs tout çà au mépris de leurs propres vies familiales.
    Tous sont quasiment interdit de séjour au Gabon, entre les confiscations de passeport et les intimidations, ils sont debout et résistent vivement que les Gabonais de l’intérieur s’en inspirent.
    “Il n’est rien que l’amour ne puisse affronter : il n’existe pas de limite à sa foi, à son espérance, à son endurance.” Épitre aux Corinthiens

  4. Bonga dit :

    Libérez les Gabonais ! Ce pays n’est pas votre cage d’oiseaux.
    Les Bongo, vous partirez un jour, mais sans honneur !

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