Protection des données personnelles : les charges de la CNPDCP évaluées à près de 600 millions de FCFA
Pour financer ses activités en 2021, la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP) table sur un budget prévisionnel de plus de 598 millions de francs CFA. Une somme dont l’approbation fait actuellement l’objet d’un examen au Sénat après le passage de la ministre d’État aux Relations avec les institutions constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes.
En 2021, la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel aura fort à faire aux côtés du gouvernement dont l’intention récemment avouée par Rose Christiane Ossouka Raponda est de mettre sur pied «une régulation adaptée» aux réseaux sociaux s’étant révélés particulièrement critiques de l’action gouvernementale ces huit derniers mois. Au cours de l’audience qu’elle lui a accordée le 12 novembre dernier, la Première ministre avait en effet annoncé au président de la CNPDCP, Joël Dominique Ledaga, la création d’une commission technique visant à «élaborer des solutions concrètes et opératoires» contre les «dérives» qu’elle disait observer sur la Toile.
Si la cheffe du gouvernement n’avait pas précisé qui de son cabinet ou de la CNPDCP financerait les activités de cette future commission technique, le 9 décembre, face aux sénateurs membres de la commission des Finances, Denise Mekam’ne ép. Taty est toutefois allée solliciter la validation du budget prévisionnel de la CNPDCP pour l’année 2021. Budget que la ministre d’État aux Relations avec les institutions constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes fixe à 598 242 000 FCFA.
Cet argent, a-t-elle précisé, est une partie des 5,8 milliards de FCFA de l’enveloppe globale à allouer à la mission 31 relative aux «Autorités administratives indépendantes et de régulation», qui a déjà eu l’approbation de l’Assemblée nationale quelques semaines plus tôt, conformément à l’examen par les députés du projet de loi de finances initiale adopté par le Conseil des ministres le 13 octobre dernier. Nul doute qu’elle aura également le quitus des sénateurs.
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