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Rapt d’enfants au Gabon : Le Révérend Louis Mbadinga dénonce le silence de la présidence
Les nombreuses alertes sur le rapt des enfants diffusées ces dernières semaines, notamment à travers les réseaux sociaux, ont ému le Révérend Louis Mbadinga. Le 18 janvier, le berger du Centre mondial Schekina (CMS) a vivement condamné le silence des autorités et particulièrement celui de la présidence de la République.
Face aux enlèvements des enfants, le Révérend Louis Mbadinga dénonce le silence des autorités et en particulier de la présidence de la République. © D.R.
La recrudescence d’annonces d’enlèvements d’enfants depuis quelques semaines fait froid dans le dos. Rinaldi Ngoua Abagha, Amel Ndong Nguéma, Ruth Angélina Minkué Mi-Ella, Moumba Nsingou, Arkad, Miranda… sont portés disparus. Si les réseaux sociaux alertent et sensibilisent l’opinion depuis les annonces de ces disparitions, le silence des autorités du pays, à tous les niveaux, inquiète.
Le 18 janvier, dans un post sur sa page Facebook, le Révérend Louis Mbadinga du Centre mondial Schekina n’est pas passé par quatre chemins pour dénoncer ce silence assourdissant. «Je dénonce avec la dernière énergie les enlèvements des enfants gabonais pour quelques fins que ce soient», a-t-il entamé son réquisitoire. L’homme de Dieu dénonce «le silence de la Présidence de la République face aux cris et aux larmes des familles concernées par ces disparitions». Il s’attaque au gouvernement et à toutes les institutions de la République qui se taisent alors qu’un drame incommensurable se déroule sous leurs yeux et «sème la peur dans les familles».
Les leaders politiques, d’opinion et ses pairs religieux ne sont pas épargnés par cette diatribe. «Je dénonce le silence des leaders religieux dont certains venaient de clamer haut et fort leur opposition à l’homosexualité au Gabon, alors qu’ils assistent silencieux aux lamentations des familles cherchant leurs enfants. Je dénonce l’attitude passive de la société civile et des partis et groupements politiques gabonais pour leur complicité par leur silence face l’ampleur de la situation», s’est-il alarmé.
Le serviteur de Dieu a également fustigé l’attitude du peuple gabonais qui, «comme dans un envoûtement collectif a décidé de subir sans rien dire et sans rien faire». «Souvenons-nous que ce qui arrive aux autres aujourd’hui peut nous arriver demain», a-t-il mis en garde. Jusqu’ici, le procureur de la République ne s’est pas prononcé et encore moins ne s’est autosaisi comme cela fut le cas dans certaines affaires. Entre temps, les drames s’amoncèlent, les enfants enlevés restent toujours introuvables, faisant craindre le pire. Le temps presse !
7 Commentaires
Basile Mve, Jude N’gwa, Francis Mbadinga il est peut-être temps de sortir de vos zones de confort de vos amitiés et arrangements avec les gens du régime et cesser avec l’hypocrisie de la langue de bois. Par votre complaisance, l’abomination du pays rentre jusque dans l’eglise. Si vous n’emboitez pas et ne soutenez pas votre frère et collègue Louis Mbadinga dans cette prise de parole vous savez que les pedegistes pourront faire de lui une bouchée et ce sera une perte pour le corps de christ. Ensemble vous etes fort. Arretez de vous complaire au rôle de décorateurs que vous donne ce pouvoir, vous valez plus que ce role de valets d’un pouvoir inique.
« …dénonce le silence de la présidence »… Et des chefs religieux… AUSSI…
Que peut s’attendre de mieux qu’au silence quand on a un regime entier, depuis la presidence jusqu’au parlement en pasdant bien sur par le gouvernment manioc, qui appui son pouvoir dur les crimes rituels? In maitre vaudou beninois qui malgre les sequelles de son AVC continue de gere notre pays avec la benediction de 3M et d’une marocaine chetaine de la loge maconique mene a la baguette tout ces esclaves en col blanc qui ont vendu le pays au etrangers pour conserver leurs petits interets egoistes.
Avec les egilses de reveil qui pillulent dans nos quartier il ne s’est trouves qu’1 seul pasteur pour denoncer cette barbarie qui ne fait que durer. Par contre quand il sagit de demander les domes ils ne se gont pas prier pour oyvrir leur grosses bouches. Les ‘padteurs’ de l’argent qui s’en foutent de la douffrance de la veuve et de l’orpgrlin, Yaweh vous voit bien. Vous rendrez de serieux compte.
Bizarement c’est quand certains sont inquiétés par la justice que ces enlèvements s’intensifient…vous n’allez pas échapper à la colère de Dieu et, avant tout,celle du peuple!
Bjr. Est ce pour cela que le premier responsable de l’administration gabonaise a jugé incertain l’avenir du pays lors des agapes de ntoum le week-end dernier. Et Francis MBADINGA le révérend de s’étonner de la recrudescence de la dépravation des mœurs à gabao malgré la multitude des chapelles et lieux de prières ? lorsque Louis MBADINGA interpelle la présidence c’est pour avoir bonne conscience ou bien; Nous savons tous que cet espace n’est pas la chose la mieux partagé au pays. Ce qu’il faut pour régler ces maux c’est pas la politique car ces derniers ont échoué. Ce qu’il faut c’est eux les églises, car avec plus d’actions spirituelles à l’exemple des leaders charismatiques de la RDC ont peu y arriver(je parle de la moralisation de la société, le reste…). Amen.
À la rescousse ! La jeunesse n’est plus sacrée mais plutôt sacrifiée