En visite au Gabon où il s’est entretenu avec son homologue Ali Bongo, le président de République centrafricaine (RCA) a également échangé avec la presse avec qui, il a abordé la question de l’adoption de la monnaie virtuelle dans son pays. Pour lui, l’initiative « Sango coin » est un appel aux investisseurs engagés dans la crypto-monnaie pour investir dans des projets de développement en RCA.

Faustin-Archange Touadéra s’exprimant devant la presse gabonaise. © D.R.

 

Alors que le projet d’adoption d’une monnaie virtuelle par la République centrafricaine (RCA) a fait couler autant d’encre que de salive du fait de la reconnaissance par les États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) d’une monnaie unique, « le franc CFA, le pays a poursuivi son projet en adoptant le « Sango coin ».

En visite au Gabon, le président centrafricain a au cours d’un échange avec la presse abordé cette question. Selon Faustin-Archange Touadéra, en adoptant la loi sur la crypto-monnaie, son pays n’a pas renoncé au franc CFA, «au contraire».

«Nous sommes toujours dans la zone. Il y a eu le Conseil d’administration de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) qui s’est tenu. Il y a aujourd’hui des perspectives d’échanges et de discussions sur la question», a-t-il déclaré. Avec l’adoption de cette loi, a-t-il expliqué, son pays vise les investisseurs étrangers qui pourraient participer à des investissements. Notamment, «sur les infrastructures, sur les ressources naturelles, et bien d’autres qui font partie de l’initiative « Sango coin » telle que nous sommes en train de développer».

Le « Sango coin », rappelle-t-on, est la monnaie virtuelle de la RCA, un bitcoin qui selon les autorités de ce pays devrait permettre de «trouver un système de ressources financières indispensables à son développement». Si des interrogations et inquiétudes sont toujours d’actualité sur projet de crypto-monnaie, Faustin-Archange Touadéra assure que «c’est un appel aux investisseurs qui sont nombreux sur la crypto-monnaie à investir en République centrafricaine».

 
GR
 

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