Arrêtés depuis quelque temps, les travaux de traitement des zones instables du Transgabonais devraient reprendre. À en croire le directeur général de Setrag, les pluies sont à l’origine de leur ralentissement.

Karine Cécilia Arissani lors de la rencontre du 8 avril. © ARTF

 

Mises en service en 1978, les installations du chemin de fer gabonais (Transgabonais) se sont détériorées avec le temps. Pour leur réhabilitation, un Programme de remise à niveau (PRN) a été lancé. Après un appel d’offres, certaines entreprises, à l’instar de Mika services, ont obtenu le marché pour la remise à niveau de certaines zones.

Cependant, depuis quelques semaines les travaux sont à l’arrêt. Un état de fait qui a amené l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) a convoqué une réunion de mise au point le 8 avril, avec les entreprises en charge des travaux, ainsi que la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag). «Le programme de remise à niveau concerne les zones instables et le programme est financé par la TVA. Donc, par l’Etat. En tant que bras séculier de l’Etat, l’ARTF devrait savoir à quel niveau se situait l’avancement de ces travaux», a déclaré la secrétaire exécutif de l’ARTF.

Pour Karine Cécilia Arissani, les travaux doivent reprendre, car dit-elle, «c’est important pour notre chemin de fer». Les travaux lancés ont permis de déceler près de 18 km supplémentaires à traiter. La fin du traitement des zones instables est prévue pour 2022, tandis que la réhabilitation totale du Transgabonais est prévue pour 2024. «Les entreprises travaillent au rythme de la saison des pluies. Quand il ne pleut pas, elles accélèrent. Quand il pleut, elles arrêtent les chantiers. C’est un peu l’élément, le facteur qui limite un peu l’avancement des travaux», a expliqué Christian Magni, directeur général adjoint Setrag.

Si le directeur général de Mika service a indiqué que cette réunion a permis de revenir sur les aspects techniques, Patrice Revangue Zavroza a assuré qu’elle a également permis de «parler du nerf de la guerre, des financements et des moyens mis à disposition des entreprises pour mener ce projet». Qu’à cela ne tienne, l’ARTF a exigé des entreprises une «accélération du rythme des travaux du PRN/zones instables».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ikobey dit :

    combien ça a coûté ? combien ça a rapporté ?

Poster un commentaire