La commission économique des Nations unies pour l’Afrique plaide pour l’implication et la participation totale de la jeunesse du continent, dans les discussions autour des politiques de reconstruction des économies et des tissus sociaux africains, en cette période de crise sanitaire mondiale du Covid-19.

La jeunesse africaine veut participer aux discussions entre les décideurs politiques du continent sur la reconstruction d’économies et de tissus sociaux africains plus solides. © D.R.

 

Pendant que se poursuivent les discussions entre les décideurs politiques du continent sur la reconstruction des économies et des tissus sociaux africains plus solides, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) en partenariat avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et l’Unicef, a lancé le 9 juin, un dialogue virtuel sur les politiques de la jeunesse sur le thème : «Rebâtir plus solide avec la jeunesse africaine».

A travers cette réunion, il s’agissait de mettre en évidence les défis spécifiques auxquels sont confrontés les jeunes Africains face à la pandémie au regard des mesures d’atténuation ; présenter les efforts des jeunes pour répondre aux différents aspects de la réalité actuelle de la pandémie ; et traiter des thèmes de l’éducation, de l’innovation, de l’emploi, de la santé et de l’engagement civique et communautaire significatif, entre autres.

«La voix, l’engeance et la contribution des jeunes sont essentielles pour établir le récit afin de rebâtir plus solide les paysages économiques et sociaux de l’Afrique», déclarent les trois institutions dans une note conceptuelle sur ce dialogue.

Les objectifs principaux de ce dialogue sont de faire le bilan des retombées de la pandémie de Covid-19 sur les jeunes en Afrique ; consolider les préoccupations, les conversations et les contributions des jeunes africains dans la réponse face au Covid-19 et sur la question de rebâtir plus solide les économies africaines. Il faut leur fournir une plate-forme pour écouter les voix, les idées et les récits des jeunes en ce qui concerne la réponse du secteur de la jeunesse de l’Union africaine à la crise.

«Le nouveau récit concernant la question de rebâtir plus solide, les économies africaines doivent être soutenues par l’engagement et les actions renouvelés des pays afin d’accélérer le rythme et la voie de pénétration de l’innovation et de l’industrialisation avec de jeunes femmes et hommes autonomes en tant qu’acteurs pivots et acteurs du changement. Un tel changement de paradigme permettra à l’Afrique de libérer le potentiel important de jeunes et d’exploiter son dividende démographique», indique la note conceptuelle.

Un document final contenant des recommandations aux gouvernements, alimentera le Comité technique spécialisé des ministres de la jeunesse, de la culture et du sport de l’Union africaine qui se tiendra le 17 juin 2020.

 
GR
 

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