Révision constitutionnelle : l’opposition accusée par le Palais d’instrumentaliser le sujet
Tout en présentant le projet de loi du Conseil des ministres non comme une révision substantielle de la Constitution, mais plutôt comme «un ajustement», Jessye Ella Ekogha a accusé, ce mardi 22 décembre, l’opposition, qui s’offusque de l’initiative des autorités, de tenter d’instrumentaliser le débat à leur profit. Le porte-parole de la présidence de la République assure que cette tentative est vouée à l’échec.
Adoptée le 18 décembre dernier par le Conseil des ministres, le projet de loi portant révision de la Constitution ne passe pas à l’opposition où certaines voix contraires se sont déjà fait entendre ces derniers jours. Au palais présidentiel où Jessye Ella Ekogha a tenu mardi sa dernière conférence de presse de l’année, on y voit une tentative de récupération du sujet par certains acteurs politiques. Il a condamné des interprétations, voire des «méprises» quant à la véritable ambition d’Ali Bongo qui, a-t-il assuré, est le principal initiateur de ce projet de loi.
«Certains dans l’opposition, je le sais, tentent d’instrumentaliser le sujet et de le monter en épingle, mais ce n’est pas la première fois. Et tout comme lors des fois précédentes, ils n’auront pas le soutien des Gabonais. Car les Gabonais, eux, ont bien cerné les tenants et les aboutissants des ajustements constitutionnels», a déclaré le porte-parole de la présidence de la République.
Si nombreux dans l’opinion ont désapprouvé une nouvelle modification de la Loi fondamentale du Gabon, le jeune conseiller spécial d’Ali Bongo a soutenu qu’il n’en est rien. «Il ne s’agit pas de modifier substantiellement la Constitution comme j’ai pu le lire ici et là, mais tout simplement de préciser la Constitution là où elle ne l’était pas suffisamment», a-t-il expliqué, ajoutant que cette révision arrive au moment opportun.
«C’est au moment où tout va bien qu’il faut le faire. Et non au moment où le problème se pose. Comme [le président de la République] le dit lui-même : c’est par beau temps qu’on répare la toiture, et non quand il pleut. Cette métaphore est la bonne. Le toit de la maison Gabon présentait des brèches. Il fallait les colmater. C’est précisément l’objet de ce projet de loi constitutionnelle», a-t-il illustré.
19 Commentaires
Jessye Ella Ekogha, A Ntare Nzame, ne soit jamais sur mon chemin. Car si c’est le cas, je vais te brûler vif. A Ntare Nzame !!
PEUPLE GABONAIS, NE DORMONS PLUS. SOYONS TOUS SOLIDAIRES POUR LIBÉRER NOTRE SEULE ET UNIQUE PATRIE. FAIDONS ÇA POUR LE BONHEUR DE NOS ENFANTS ET PETITS ENFANTS. QU’ILS NE SUBISSENT PAS CE QUE NOUS AVONS ET CONTINUONS POUR LE MOMENT À SUBIR AVEC CES DÉMONS DE BONGO-VALENTIN SORTIS TOUT DROIT DES FLAMMES DE L’ENFER.
AVEC EUX, IL FAUT AUSSI ASSOCIER LEURS MAÎTRES : LUCIFER ou QUAI D’ORSAY et l’homosexuel-roitelet du Maroc. A Ntare Nzame !!
Tous UNIS pour la libération totale du Gabon.
Il me rappelle Ike Ngouoni avec tout ce qu’il a de nul.
Il est déphasé tout simplement. Mieux, il ne fait que lire.
Pour lui, le Gabon ne se résume qu’à la majorité et l’opposition. Pathétique
Ella Ekogha est dans un sale pétrin.
Dire que les gabonais soutiennent cette modification de la constitution est une insulte au peuple. Si vous en étiez si sûr pourquoi ne pas passer par référendum?
Même par référendum, ils vont toujours tricher. C’est tout le système qui doit disparaître du Gabon. Ces gens sont vraiment une malédiction pour le Gabon.
Jean Ping et père Paul Mba Abessole me déçoivent énormément. Voilà deux gagnants d’élections présidentielles au Gabon à qui ce régime à tout fait pour usurper le pouvoir, plutôt que de se mettre ensemble pour combattre ce régime satanique, ils veulent s’ignorer. Donc vous ne voulez pas vraiment la libération du Gabon ?
Ceux qui est voué a l’echec c’est la gouvernance aux resultats mediocre d’Ali Bongo et l’enorme gachi de nos ressources avec les detournements de lui-meme et ses complices qu’il met en prison parce qu’ils osent faire comme lui: voler. Mais Dieu continuear l’oeuvre qu’il a commencé en fouettant Ali Bongo, patiemment il va vous faire payer un a un votre arrogance et votre mepris de la morale et du peuple.
Quelle est cette constitution qu’on manipule aussi fréquement que possible au gré des intérêts égoistes d’un petit groupe. Qui leur a dit que le peuple se reconnait dans ce nouvel « aménagement »? Et qu’elle différence font ils entre aménagement et révision ? Depuis l’indépendance du Gabon la Constitution est revue en moyenne au moins une fois par an. Ce qui traduit de toute évidence sa fébrilité. C’est à croire que ce texte reste toujours écrit au bouillon. Essayons de le mettre au propre une bonne fois même pour cinq ans seulement pour l’intérêt du peuple.
Ma constitution est celle de 1991 votée à l’unanimité. Un régime qui change la loi fondamentale comme on change de chemise est instable et ne peut pas contribuer au développement du pays. Personne n’a intérêt à voir ce texte moribond validé.
Pour vite libérer le Gabon, la solution la plus rapide serait de BRÛLER l’ambassade de France au Gabon ou le Consulat. La vous verrez ces français s’empresser de déloger cette famille Bongo qu’elle nous impose depuis 1967.
Faisons ça et vous verrez que cette pourriture France n’est pas si neutre qu’elle voudrait nous faire croire dans la longue crise que traverse notre pays.
La France n’a et n’aura jamais d’amis au Gabon. Elle n’a que ce qu’elle croit être « son bien » (nos richesses naturelles). Et le gardien de « ses » richesses s’appelait d’abord Bongo, et aujourd’hui s’appelle Valentin déguisé en Bongo. Et cette France veut justement maintenir ces gens comme leur gardiens du Gabon, notre pays. La même France n’a ne veut et ne voudra jamais de démocratie au Gabon. Elle a justement peur qu’il ait cette démocratie au Gabon et dans le reste de l’Afrique où elle nous impose sa monnaie raciste du CFA.
Omar Bongo que j’ai servi quand j’étais au B2 ne pouvait pas signer de GRAND CONTRAT avec d’autres pays (par exemple le Japon ou la Chine) sans l’aval de la France.
Attaquons-nous aux intérêts dès français au Gabon, et vous verrez ces derniers CHASSER les Bongo-Valentin qu’ils nous imposent depuis 1967.
Si cette France était neutre, que font les agents secrets français au Gabon (et même à la présidence) ? Ne rêvons pas, les frères et soeurs gabonais(es). Le vrai noeud du problème du Gabon s’appelle France. HYPOCRITE COMME VOUS NE POUVEZ PAS VOUS IMAGINER. Croyez-moi, je vous en supplie. J’ai travaillé avec Omar Bongo des plateaux batekes, et je sais que lui aussi à eu à souffrir d’être plusieurs fois ridiculisé, contrôlé, manipulé, etc. C’était (et ça n’a pas changé) le sous-préfet de la France au Gabon. Mais en écrivant cela, je ne credibilise nullement Omar Bongo ou don fils adoptif Ali Bongo, et aujourd’hui les Valentin avec Sylvia et Nourredine. Non ! Ces gens sont effectivement extrêmement NUISIBLES pour notre pays. Mais le Quai d’Orsay les préfère, puisqu’ils demeurent de « BONS VALETS ». Que l’expérience du Burkina Faso nous serve d’exemple. Le QUAI D’ORSAY voulait remettre sur selle leur ancien valet Blaise Compaore, il n’est pas arrivé, Dieu merci.
C’EST PAR LA RÉVOLUTION COMME AU BURKINA FASO QU’ON LIBÉRERA NOTRE PAYS. ET NOUS POUVONS FAIRE UNE RÉVOLUTION SANS EFFUSION DE SANG. IL SUFFIT DE PARALYSER LE SECTEUR ÉCONOMIQUE PENDANT UN OU DEUX MOIS, ET VOUS VERREZ CES BONGO-VALENTIN TOMBER.
Tout en espérant que les étrangers ne vont pas se mêler de nos problèmes en soutenant cette dictature comme font déjà une infime minorité d’entre eux. Si les étrangers veulent se mêler de nos problèmes, qu’ils se placent du bon côté de l’histoire : C’est à dire avec le peuple.
VIVE LA LIBERTÉ !!
Le silence des hommes et des femmes de ce pays (politiciens ou pas) à la forfaiture qui se déroule actuellement au pays est la preuve que nous sommes complices de ce régime pourri et satanique.
Article 26 alinéa 6 et article 116 de la constitution.
Ou bien vous allez aussi accusé l’opposition d’avoir ajouté ces articles ?
Je cite : « C’est au moment où tout va bien qu’il faut le faire. Et non au moment où le problème se pose. Comme [le président de la République] le dit lui-même : c’est par beau temps qu’on répare la toiture, et non quand il pleut. Cette métaphore est la bonne. »
Cette phrase à elle seule reflète à quel point les dirigeants sont complètement déconnectés de la réalité quotidienne des gabonais :
Ils trouvent que « tout va bien », « qu’il fait beau »….. Ha bon?
– une pandémie mondiale qui entraine une crise sanitaire qui dure depuis plusieurs mois avec ses nombreuses conséquences fâcheuses
– une économie à la peine qui nécessité un énième plan de relance
– des finances exsangues nécessitant une nouvelle intervention du FMI avec toutes les contraintes que nous connaissons
– Des restrictions de liberté dont la durée est sans précédent
– des pans entiers de l’économie fermés dus aux restrictions sanitaires avec des conséquences dramatiques sur l’emploi et le quotidien des gabonais
– Un Etat d’urgence sanitaire sans cesses renouvelé….
– L’insécurité dans nos quartiers qui est devenue banale
– La misère qui s’étend
– 6.000 milliard FCFA de dettes
– L’eau courante qui est devenue une denrée rare dans la plupart des foyers de la capitale
Mais à part ça, « il fait beau », « Tout va bien »….
Il ne nous reste plus qu’à leur souhaiter un Joyeux Noël, une bonne et heureuse année 2020, avec des réjouissances hautement méritées, puisqu’ « il fait beau », que « tout va bien ».
Un projet de loi corrigeant une carence de la Constitution
!
la notion d’indisponibilité temporaire qui a été introduite dans la constitution,en octobre dernier exigeant de repréciser l’article 10 de la Loi fondamentale ne précise pas qui se chargerait d’assurer l’intérim. C’est dans cet esprit que le conseil des ministres du vendredi dernier a adopté un projet de loi visant à préciser qui assurerait l’intérim du chef de l’État en cas d’indisponibilité partielle ou définitive. Qu’est ce qui est difficile à comprendre ??!
C’est sur ces sujets qu’on devrait voir le peuple se lever. Mais au lieu de cela il préfère manifester parce qu’on ne peut plus envoyer des homosexuels en prison. Les concitoyens ont parfois un sens de la priorité qui me déconcerte.