Secteur bois: Ali Bongo promet 30 000 emplois d’ici à 2023

Pays le plus touché par le chômage des jeunes en Afrique centrale avec un pourcentage de 19,6%, en 2019, selon le journal «Le Monde», le Gabon entend renverser la tendance avec la création dans les trois prochaines années de 30 000 emplois dans le secteur de l’industrie du bois.

Ali Bongo a annoncé la création de 30 000 emplois supplémentaires dans les trois prochaines années dans le secteur bois. © Gabonreview

Satisfait des résultats enregistrés dans l’industrie de la transformation du bois, dix ans après l’adoption en 2010 de la loi d’interdiction des exportations de grumes, Ali Bongo a annoncé la création de 30 000 emplois supplémentaires dans les trois prochaines années dans ce secteur.

«Notre secteur bois prend une part de plus en plus importante dans l’économie de notre pays, avec la création de milliers d’emplois directs et indirects, et une hausse de la production de richesses sur le plan local. Aujourd’hui, le Gabon est le 1er producteur africain et le 3ème producteur de contreplaqué mondial», a déclaré Ali Bongo à l’occasion de son discours à la Nation, dans le cadre de la célébration du soixantième anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale.

Pour atteindre cet objectif, Ali Bongo mise sur «l’instauration de deux zones économiques spéciales supplémentaires, à Lambaréné et à Franceville, ainsi qu’à la troisième transformation du bois localement». Une énième promesse pour le secteur bois, alors que les premiers résultats en termes de création d’emplois, notamment les  10.000 promis au sein de la Zone économique à régime privilégié de Nkok, paraissent difficiles à atteindre.

Toutefois, pour le président de la République la zone économique spéciale de Nkok est aujourd’hui plus attractive et plusieurs usines, synonyme de nouveaux emplois directs et indirects, sont en cours d’ouverture. Un modèle de réussite qu’il souhaite pour la valorisation des autres secteurs économiques du pays. «Nous avançons sans cesse et ce n’est qu’un début car ce qui vaut pour le bois vaudra également pour d’autres secteurs comme : l’agriculture, la pêche ou encore le tourisme». Pourvu que ces investissements soient réalisés et profitent vraiment aux Gabonais.