Du 30 au 31 mars, le Bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et les huit représentations de l’Afrique centrale organisent par visioconférence leur 13e réunion de l’Équipe multidisciplinaire (MDT), sur le thème du renforcement de la résilience et la transformation des systèmes alimentaires face à la pandémie du coronavirus et les impacts de cette pandémie sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

La FAO veut renforcer la résilience et la transformation des systèmes alimentaires face à la pandémie de Covid-19 et ses impacts sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. © D.R.

 

«Renforcer la résilience et la transformation des systèmes alimentaires face à la pandémie de Covid-19 et ses impacts sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle». Tel est le thème sur lequel porteront les travaux des membres du Bureau sous-régional et les 8 Représentants pays de la FAO, les 30 et 31 mars prochains. En raison de la crise sanitaire, ces travaux se tiendront par visioconférence, annonce l’organisation qui ne manque pas de rappeler l’importance d’un tel rendez-vous, d’autant que «plus de 51,9 millions de personnes souffrent de la faim en Afrique centrale et la situation nutritionnelle des groupes les plus vulnérables risque de se détériorer davantage en raison des effets sanitaires et socio-économiques de la pandémie de Covid-19».

Présentée comme un cadre statutaire d’échanges sur les principales préoccupations courantes, la réunion de l’Équipe multidisciplinaire «permettra d’explorer les opportunités de mobilisation de partenariats et des ressources pour relever ensemble les défis de renforcement de la résilience des institutions, ménages et individus face à la pandémie de Covid-19». L’objectif est «de mieux adapter et accompagner les transformations des systèmes alimentaires en Afrique centrale pour les rendre plus résilients, inclusifs, sensibles au genre et à la nutrition», précise la FAO qui s’attend à plusieurs propositions de solution et de recommandation.

Les représentants des gouvernements des 8 pays couverts par le Bureau de la FAO dans la sous-région, ceux des communautés économiques sous-régionales, des institutions spécialisées, de la société civile et du secteur privé prendront également part à ces travaux organisés autour de 4 sessions thématiques précédées d’une session de haut niveau marquée par une discussion sur le Sommet mondial des Nations Unies sur les systèmes alimentaires et les priorités de la sous-région.

 

 
GR
 

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