SEEG : Le Sypeg pour une gestion privée de la société

Lors du Conseil national extraordinaire organisé, le 20 décembre, à Libreville, le Syndicat des personnels du secteur eau et électricité (Sypeg) a appelé à une gestion privée de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

Réuni dans le cadre de leur conseil national extraordinaire, le 20 décembre, à Libreville, le Syndicat des personnels du secteur eau et électricité (Sypeg) a souhaité un retour à une gestion privée de la SEEG. Pour les responsables de ce syndicat, le passage à une gestion strictement privée permettrait d’éviter à cette entreprise les mêmes travers que connaissent de nombreuses structures parapubliques dans le pays.

«Nous souhaitons assez rapidement que nous ayons une gestion privée. On est parapublique, mais on l’a été avant la privatisation. Que notre secteur ne soit pas un secteur comme les autres où on enregistre beaucoup des situations parfois indésirables» a déclaré le président du Sypeg, René Mbelé.

Pour les membres du Syteg, la présence de l’État dans la gestion de cette entreprise opérant dans un secteur hautement sensible ne pourrait pas s’accompagner des performances notables. Ils évoquent «un problème d’éthique et de morale, avec pour conséquence négative le non-respect des procédures» qui se poser inéluctablement avec l’État.

«Nous avons perdu, à un moment donné, ce qui était les fondamentaux de notre entreprise. Nous voulons tout simplement, avec notre nouvelle direction générale, reconstituer notre entreprise et nous allons y contribuer parce que nous ne sommes pas seulement qu’un syndicat de la SEEG. Nous sommes un syndicat du secteur de l’énergie et l’eau», a indiqué le président du Sypeg.

La Société d’énergie et d’eau du Gabon est en effet une entreprise étatique qui a été privatisée en 1998. Elle a eu comme actionnaire majoritaire le groupe français Véolia (51%). Cependant, depuis 2018, l’État a repris la gestion et demeure seul aux commandes.