La Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) a déclenché, le 23 juin courant à Libreville, une grève d’avertissement de trois jours à travers une manifestation immobile au siège de sa tutelle.

© D.R.

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Donnant la réplique à la Dynamique unitaire, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) observe, à compter du 23 juin courant, un sit-in au ministère de l’Education nationale. Décidé à l’issue de l’assemblée générale tenue la veille, ce mouvement d’humeur, assimilé à une «grève d’avertissement», et qui s’étend jusqu’au 26 juin prochain, est la manifestation du ras-le-bol des enseignants, en réaction au «mépris de la personne enseignante». «Nous entrons en grève pour demander la libération de nos bons de caisse, pour le paiement de la Prime d’incitation à la performance (Pip) du premier et du second trimestre 2015», a martelé Simon Ndong Edzo, relayé par L’Union, indiquant que ce mouvement de revendication est également motivé par le non-paiement intégral de Prime d’incitation à la fonction enseignante (Pife), dont l’échéance est passée depuis le 5 juin dernier.

L’on peut également ajouter à ce chapelet de revendications, la distribution des attestations de recrutement aux enseignants du primaire et le comportement du ministre de tutelle le 19 juin dernier. A en croire le délégué général de la Conasysed, «elle (Ida Reteno Assonouet, ndlr) a lors de cette réunion, avoué qu’elle ne veut plus (les) recevoir». «Cette dame nourrit une haine et de la rancœur envers les enseignants de la Conasysed (…) Cette femme se comporte comme un cowboy qui veut en finir avec les enseignants», a déploré Simon Ndong Edzo. Expliquant le choix du sit-in, un adhérent du groupement syndical a indiqué qu’il fallait à tout prix «transposer le combat sur son terrain». «Cette grève ne se passera pas dans les maisons, ni dans les établissements. Les enseignants viendront à l’Education nationale, augmenter la pression parce que c’est là-bas que le problème se pose», a soutenu Aimé Franck Boukinda.

Tout comme la Dynamique unitaire avant elle, cette grève d’avertissement de trois jours devrait déboucher sur une assemblée générale qui déterminera la conduite à tenir pour la suite.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. MAPOUYA dit :

    les gars arrêtez de vous battre pour des gens qui méritent souffrir. la preuve, sur près de 19 mil enseignants vous êtes combien à vous rendre au sit-in même pas une centaine, les autres vaquent tranquillement à leurs occupations. donc arrêtez de prendre tous les coups.

  2. manami dit :

    MAPOUYA, retiens que c’est leur droit tout de même,ces messieurs et dames réclament ce qui leur revient de droit, il est fort probable que les autres enseignants pourraient se joindre à eux par solidarité syndicale tout simplement. Réfléchissez un peu !!!!

  3. Claude Elvire dit :

    Une question: Pourquoi c’est cette minorité d’enseignants qui font la grève? Je pense que se sont les récalcitrants qui veulent rester a la maison mais au moins, gagner de l’argent… Cet époque est révolu.

    • Bassomba dit :

      Bassé! Les gouvernants sont bien renseignés; il y en a qui ont cru que ça se passerait comme au temps d’OBO; mal leur en a pris, à l’époque d’OBO qui ne travaille pas n’a rien! Et c’est pas la peine de venir jouer les hypocrites, on connait les jusqu’au boutistes qui ont confondu revendications syndicalistes et revendications politiques; allez y vivez maintenant de la politique ou des poches de vos mentors!

  4. marco dit :

    dans la vie il ya trois types d’espèce humaine: la première espèce ressemble à celui qui n’a pas d’avis et laisse les autres tous décider sur lui. la deuxième c’est celle de ceux la qui se penche dans le sens de raison et la dernière est celle de ceux qui pensent que pour tous ce qui les concernent ils doivent aussi donner leur avis et que personne d’autre ne peut décider à leur place. en somme chacun doit savoir se ranger dans une des catégories et assumer . . . que ceux qui pensent qu’ils peuvent subir les humeurs des décidant sans bouger le moindre petit doigt qu’ils restent dans leur carapace et aient la gentillesse de reconnaître la bravoure des autres et se taisent ! ! !

    • l'ombre qui marche dit :

      Bien dit marco et j’ajouterais que dans l’histoire du monde c’est souvent une minorité décidée et ayant le droit pour elle qui change les choses voilà pourquoi le mot MARTYR ce n’est pas pour tout le monde ! Ainsi va le monde il y aura toujours des couards qui attendent de récolter les fruits de la lutte menée par les autres!

  5. le gabonais d'en bas dit :

    J’approuve Marco

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