Propriété de la compagnie Royal Cost Marine, le Esther Miracle a sombré dans les eaux gabonaises, au large de la Pointe Denis. 145 passagers, dont les membres de l’équipage, étaient à bord de ce navire, rapportent les autorités portuaires et judiciaires qui évoquent des problèmes techniques à l’origine de ce chavirement auteur de deux décès, dont un enfant.

Quelques-uns des rescapés. © Gabonactu.com

 

Le bateau Esther Miracle, qui faisait la desserte Libreville-Port-Gentil, est parti de la capitale gabonaise dans la nuit avec de la marchandise, en plus des passagers qui l’ont choisi en raison de l’accessibilité de ses coûts (15 000 FCFA contre 35 000 FCFA dans les bateaux rapides) de transport. C’est peu de temps après avoir quitté le port môle que le navire a commencé à prendre l’eau. Si nombreux soutiennent que le sinistre s’est produit non loin de la Pointe-Denis, les officiels indiquent qu’il est survenu beaucoup plus loin, «entre Ekwata et Nyonié».

Aux environs de 3 heures du matin, l’alerte a été donnée aux autorités portuaires par les membres de l’équipage. Aussi ont-ils usé des moyens (gilets de sauvetage et canoë) à leur disposition pour secourir tous les passagers en détresse. Certains parmi ces derniers n’ont pas manqué de téléphoner à leurs parents pour les informer de la situation. Mais les coordonnées géographiques envoyées aux autorités (longitude et latitude), n’étaient bonnes. Il a fallu qu’un navire de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), en provenance de Port-Gentil, puisse donner les coordonnées exactes et que l’opération de sauvetage puisse s’organiser de manière plus efficiente. Selon une source très fiable de la haute administration, «le manifeste du navire indique 123 passagers. 121 ont été secourus et deux décès enregistrés. Il se pourrait que d’autres passagers n’aient pas été enregistrés dans le manifeste qui ne comporte d’ailleurs pas les noms des différents passagers».

Dans tous les cas, toutes les dispositions mises en place ont permis de secourir 121 personnes, selon une communication lue ce jeudi par le ministre délégué aux Transports, Éric Joël Bekale. Lequel assure également que les recherches se poursuivent, avec le concours de l’armée française, pour tenter de retrouver d’autres survivants. Au moment où nous mettions sous presse, 22 passagers étaient encore introuvables.

C’est le deuxième chavirement que l’on enregistre au Gabon, en l’espace d’un mois. Le 15 février dernier, un bateau transportant de la marchandise a coulé au port môle. Les autorités compétentes promettent une enquête pour élucider ce qu’il s’est exactement passé. Apparemment, le navire était neuf. Les recherches se poursuivent et le gouvernement fera une communication plus exhaustive dans la soirée.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. che dit :

    Un navire fait naufrage au large de Libreville, juste à coté, vraiment a coté là. l’alerte a été donné depuis 3h. SI on minimise le nombre de mort, mais il est bien regrettable de constater que les secours officiels comme d’habitude n’ont pas eu les moyens matériels et techniques pour se rendre sur les lieu du drame ou ils l’ont fait tardivement, et surtout qui ne sont pas préparé a cet type de situation. tout ça parce qu’il y a des gens qui pillent et vole l’argent du pays et le cachent dans les sous sol des maisons. Un argent qui es sensé équiper en matériel les différents organes de sécurité, de secours et de protection civile du pays.

  2. ada dit :

    Mais les coordonnées géographiques envoyées aux autorités (longitude et latitude), n’étaient bonnes: donc soit le commandant du bateau n’était pas bien formé soit le matériel du bateau n’était pas bon pour afficher des coordonnées erronées. «  »Lequel assure également que les recherches se poursuivent, avec le concours de l’armée française » » et notre belle armée est où? « n plus des passagers qui l’ont choisi en raison de l’accessibilité de ses coûts (15 000 FCFA contre 35 000 FCFA dans les bateaux rapides) de transport » voici à quoi nous somme réduit, pour voyager entre POG et LBV l’avion est devenu un lux et la route ça c’est une autre histoire: mais ces même personnes iront voter le PDG iront même défendre le pouvoir en place

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