Les chauffeurs de taxis de la capitale économique pourraient à nouveau observer un mouvement de grève. Regroupés au sein de la Fédération gabonaise des syndicats des transports assimilés (Fegasta), ils dénoncent la violation d’un accord signé récemment, concernant les heures de contrôle par les unités de la police et de la gendarmerie.

Les chauffeurs de taxi de Port-Gentil pourraient à nouveau garer leurs véhicules © Gabonreview

 

Les chauffeurs de taxis de la capitale économique du Gabon pourraient bientôt entrer en grève illimitée. Regroupés au sein de la Fédération gabonaise des syndicats des transports assimilés (Fegasta), ils dénoncent le non-respect par les forces de l’ordre et de sécurité, d’un accord signé récemment signé entre les autorités de la localité et les transporteurs.

Notamment en ce qui concerne les heures de contrôle par les unités de la police et de la gendarmerie. Cet accord avait été passé à l’issue de la grève de mars dernier, car les transporteurs s’insurgeaient contre les tracasseries quotidiennes qu’ils subissent de la part de la police et de la gendarmerie. «Nous avons initié une grève qui a permis que nous puissions entrer en négociation avec les autorités de la localité, notamment le gouverneur», a rappelé sur les antennes de Radio Gabon, Albert Bernard Bongo Essono.

Le président de la Fegasta indique que le gouverneur avait donné un chronogramme pour réguler les heures de contrôle. Selon ce chronogramme, durant les heures de pointe soit de 6h à 9h, et de 16h à 19h, aucun gendarme ni policier ne devait procéder à des contrôles. A en croire Albert Bernard Bongo Essono, l’accord a été respecté pendant un mois avant que les policiers et gendarmes ne le rompent. «Il y a 3 jours ils m’ont appelé pour me dire que les gendarmes reprennent les contrôles comme si rien ne s’était dit» a-t-il déclaré, évoquant les nouvelles plaintes des transporteurs.

«On a un procès-verbal cosigné par un huissier de justice», a-t-il informé, signifiant que l’idée était d’obliger les deux parties (gouverneur/transporteurs) à ne pas violer les termes de l’accord. Un accord, semble-t-il, violé par les gendarmes qui ont décidé de reprendre leur sifflet aux heures proscrites par l’accord. «Je dois repartir sur Port-Gentil pour à nouveau interpeller le gouverneur. Si les choses ne changent pas, cette-fois-ci nous allons entrer dans une grève illimitée à Port-Gentil», a-t-il prévenu.

 
GR
 

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