Philippon Nicolas du Photo Finish, Martinien Tega, l’entraineur du Cameroun, l’Algérien Azzedine Lagab (vainqueur l’étape Mouila-Lambaréné) et Johannick Ngomo Obiang, le Directeur général de l’Office national du Sport et de la Culture (ONDSC), auront été les rencontres furtives sur le plus long parcours (193,5 km) de la 16ème Tropicale Amissa Bongo.

© Tropicaleamissabongo.com

 

L’homme du jour : Azzedine Lagab, patron de la 4e étape  

© GabonReview

Grand habitué des routes de la Tropicale Amissa Bongo, le vétéran de l’équipe d’Algérie Azzedine Lagab  (36 ans) a réussi à s’imposer ce jeudi 26 janvier 2023  sur l’étape Mouila-Lambaréné, la plus long de cette 16e édition avec 193,5km, en  4h34’28. Il devient ainsi le premier Africain à avoir remporté une étape en cette édition 2023, jusque-là dominée par Jason Tesson, double vainqueur d’étape et maillot jaune, et Geoffrey Soupe son coéquipier de TotalEnergies.

«J’attendais cette victoire quand j’étais jeune. J’ai essayé mainte fois. Maintenant à 36 ans, ça me réjouis vraiment et là je pourrais arrêter ma carrière tranquillement», a laissé entendre l’homme du jour.

 

Martinien Tega : «Gagner une étape avec tous les efforts que nous déployons depuis le début de la Tropicale»

Martinien Tega (à droite). © GabonReview

La 4e étape de la Tropicale 2023 a tout aussi permis à des équipes comme celles du Cameroun de Rodrigue Eric Kuere Nounawe, vainqueur du maillot de la combativité, d’avoir danatage d’espoir et de revoir la hausse les ambitions.

Ancien coureur de l’équipe nationale de cyclisme du Cameroun et aujourd’hui sélectionneur national de son pays, Martinien Tega fixe les grandes ambitions du Cameroun.

 « Après quatre étapes on sort avec une combativité. On aurait voulu gagner cette étape, mais il faut savoir que la course n’est pas terminée. J’ai confiance à nos gars qui essayent de travailler comme on le leur demande. Je crois qu’on mérite mieux, c’est-à-dire gagner une étape avec tous les efforts que nous déployons depuis le début de la Tropicale», souhaite sincèrement Martinien Tega .

 

Joannick Ngomo Obiang : «un fort mélange de sport et de culture» pour les prochaines Tropicales Amissa Bongo

Joannick Ngomo Obiang, Directeur de l’Office national de développement de sport et de la culture (ONDSC), entité rattachée au ministère de la Jeunesse et des Sports et la Culture, organisateur de la Tropicale Amissa Bongo, dresse un bilan au terme de quatre étapes.

Joannick Ngomo Obiang, Directeur de l’Office national de développement de sport et de la culture (ONDSC). © GabonReview

GabonReview : Quatre étapes après, qua pouvez-vous dire de cette édition de la Tropicale Amissa Bongo ?

Joannick Ngomo Obiang : La Tropicale se passe très bien. On remarque que les africains s’en sortent assez bien comme on a pu le voir aujourd’hui. Le gagnant du jour est un Algérien, le deuxième au classement est un Erythréen. Le maillot de la combativité remporté par un Camerounais.

Qu’avez-vous à dire sur les cyclistes gabonais quant à cette édition da la Tropicale ?

Beaucoup à dire. J’étais les voir à l’entame de la compétition pour les encourager. Malheureusement, ils n’ont pas les éléments adéquats pour pouvoir performer. Chose qu’il faudra absolument réparer dans les prochaines Tropicales. Je pense que c’est en association entre le ministère des Sports, la Fédération gabonaise de cyclisme et l’Office, pour aider ces jeunes qui ont beaucoup de courage. Il y a une évolution, aujourd’hui ils étaient dans le peloton. Il faut leur donner les outils pour faire des résultats.

À côté du sport, l’ONDSC c’est aussi la culture ?

Depuis juin 2019 que nous sommes à la tête de l’ONDSC, nous essayons de mêler les deux activités. Et vous avez vu, qu’à chaque étape, il y a des mouvements culturels qui viennent prester. Je me réjouis de ça car, pour les prochaines Tropicales, on fera un fort mélange de sport et de culture. J’en ai déjà en parlé avec le ministre de la Culture qui a une oreille attentive. Prochainement, j’aurai un rendez-vous avec lui pour voir comment développer tous les pans de la culture.

 

La Photo Finish expliquée par Nicolas Philippon

Inventée dans les années 1950, la photo finish, c’est une histoire de temps recomposé. C’est ce que l’on appelle photographie est, en réalité, de la décomposition/recomposition du film par une caméra au niveau de la ligne d’arrivée. Un outil permettant la précision sur le passage de la ligne d’arrivée.

Nicolas Philippon. © GabonReview

GabonReview : C’est quoi la Photo finish et quel est votre rôle sur la Tropicale Amissa Bongo ?

Nicolas Philippon : La photo finish c’est ce qui permet de faire les classements de la course. C’est-à-dire d’attribuer les différents maillots de la course aux coureurs. Je me charge, avec mes collaborateurs, de fournir le tableau d’honneur ; ce document qui permet de faire la classification après les courses.

Quels outils qui vous permettent de ne pas faire des erreurs d’attribution ?

L’appareil photo finish, le même qu’on utilise pour les courses de 100 m, par exemple. A la fin on voit souvent, pour déterminer le premier, une image du coureur qui met en avant les épaules. La photo finish au vélo c’est le même appareil. Il permet de déterminer qui est-ce qui a franchi la ligne d’arrivée en premier. Il y a aussi la tangente sur la route avant qui fait foi.

La Tropicale Amissa Bongo représente quoi pour vous ?

La Tropicale Amissa Bongo c’est ma course de cœur. Je viens depuis 2006 ici au Gabon. C’est la course qui mélange les amateurs avec les professionnels. C’est vraiment une course historique en Afrique qui est de très haut niveau.

Envoyé Spécial : Pacôme Idyatha Nguimbi

 

 
GR
 

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