Le jeune Italien Attilio Viviani âgé seulement de 23 ans a ouvert sa saison en beauté tout comme celle de son équipe Cofidis qui revenait sur la Tropicale après six ans d’absence, en remportant la première étape entre Bitam et Ebolowa au Cameroun voisin.

© Gautier Demouveaux

 

Le jeune frère d’Elia Viviani l’un des plus grands sprinters du peloton, a démontré lui aussi qu’il allait vite au sprint. Il s’est imposé devant le Français Lorrenzo Manzin de l’équipe Total-Direct Energie et le jeune Erythréen Biniam Girmay de Nippo-Delko Marseille, ces deux qui avaient remporté déjà des étapes sur la Tropicale en 2019.

« C’est une très grande satisfaction d’ouvrir le compteur des victoires dès la première course, a déclaré Alain Deloeuil le directeur sportif de l’équipe Cofidis. Tous les gars ont bien travaillé pour permettre à Attilio d’aborder le sprint dans les meilleures conditions. »

C’est le plus ancien de l’équipe Pierre-Luc Périchon qui avait préparé le travail en se joignant à une échappée composée du Marocain Adil Arbaoui, du Rwandais Moise Mugisha et de l’Erythréen Dawit Yemane. Le Français avait réussi à contrôler l’allure de ce groupe quand le peloton revenait derrière à vive allure. L’échappée était condamnée à 30 kilomètres de l’arrivée et malgré une ultime attaque du Rwandais Joseph Areruya vainqueur de la Tropicale en 2018, on se dirigeait alors vers un sprint massif dans les rues d’Ebolowa où le public avait répondu présent.

Attilio Viviani qui était encore stagiaire chez Cofidis durant l’été dernier a suivi son frère Elia cet hiver dans l’équipe française, qui venait de l’équipe Deceuninck-Quickstep. Le cadet de la fratrie espérait à Ebolowa que son aîné allait le copier demain lors de la première étape du Tour Down Under en Australie.

 
GR
 

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