A la faveur d’une visite sur les terres du vice-président Casimir Oyé Mba, le 1er août 2021, la candidate au poste de président de l’Union nationale (UN) et les membres de son équipe ont reçu des congressistes et militants de la commune de Ntoum, la promesse d’un vote à 100%, lors du renouvellement des instances de ce parti de l’opposition.

Paulette Missambo veut faire de l’UN, un grand parti, implanté sur l’ensemble du pays, capable de participer à toutes les élections. © Gabonreview

 

Dans sa conquête au prestigieux poste de président de l’Union nationale (UN), la vice-présidente sortante Paulette Missambo a échangé le 1er août 2021 avec les délégués de la commune de Ntoum devant prendre part au renouvellement des instances de ce parti de l’opposition. Séduits par son projet «Progrès et Modernité», les congressistes de cette partie de la province de l’Estuaire lui ont garanti une «victoire cash».

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«Constatant que votre candidature répond à un appel légitime de la majorité des militants qui notent en vous la personnalité idoine à même d’assumer cette lourde charge, considérant les profils, les compétences et l’expérience des personnalités qui composent votre liste, nous délégués et militants de la commune de Ntoum, apportons notre soutien indéfectible à votre candidature et à celles des membres de votre liste. Car, elle est l’évidence de la nouvelle présidence de l’union nationale capable de rassembler pour reconstruire au-delà de notre parti», a déclaré le porte-parole des congressistes, Stanislas Mbogho.

Si la date du prochain congrès électif de l’UN n’est pas encore connue, se déployer pour convaincre les 650 délégués désignés sur l’ensemble du pays ainsi que leurs bases, est la priorité de l’heure pour Paulette Missambo et son équipe qui espère offrir à l’Union nationale une nouvelle gestion emprunte d’unité et d’inclusion. Pour Casimir Oyé Mba, qui assure que Ntoum est la préfiguration du Gabon de demain, ce Gabon que l’UN aspire à diriger, les états de service de sa candidate en tant qu’agent de l’Etat et ministre de la République en disent long sur ses compétences.

«Comment peut-on nier que cette dame est une dame de compétence. Elle est la première femme proviseur de lycée dans notre pays, c’est la première femme ministre d’Etat. Ses états de service en tant que ministre de la République en disent long sur ses compétences. Je pense qu’elle est capable de diriger l’Union nationale», a confié le vice-président de l’UN.

Faire de l’UN un parti de progrès et de modernité

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Le challenge de Paulette Missambo et son équipe, majoritairement constituée de membres du directoire sortant, est de «rassembler et reconstruire» l’UN pour qu’elle devienne un parti de «progrès et de modernité». Pour y parvenir, la candidate entend impulser l’unification des militants, intégrer plus de jeunes et des femmes au Bureau national, au Conseil national et dans les coordinations, afin qu’ils y jouent pleinement leur rôle. Mais également décoloniser la province et renforcer les pouvoirs de la base.

«Notre ambition est de construire un parti de progrès et de modernité. Notre ambition est de redonner confiance à nos militants et à nos compatriotes. Pour cela, nous allons rompre avec les comportements du passé, avec le centralisme bureaucratique et le diktat de quelques-uns parce que jamais nos populations n’ont été aussi désespérées. Jamais, notre pays n’a été aussi déchiré», a déclaré Paulette Missambo.

Etre au rendez-vous des échéances futures

Si le but de tout parti politique est de participer aux élections pour les remporter et mettre en œuvre son projet pour le pays, pour Paulette Missambo, diriger l’UN c’est également parvenir à faire d’elle un grand parti, implanté sur l’ensemble du pays et capable de participer à toutes les élections. Il s’agit de faire en sorte que les nombreux talents du parti soient présents et majoritaires dans les Conseils municipaux et départementaux, à l’Assemblée nationale, au Sénat et d’impulser une dynamique d’alternance au sommet de l’État.

«Pour moi et pour la formidable équipe qui se présente avec moi, l’Union nationale doit être au rendez-vous des échéances futures. Oui, en 2023, notre pays organisera trois grandes élections. Nous devons être présents à ces élections pour impulser une dynamique de changement et les remporter. Voilà pourquoi mon équipe et moi plaçons notre candidature sous le sceau de l’exigence», a déclaré Paulette Missambo. Après la ville de Ntoum, elle entend poursuivre sa campagne dans d’autres localités du pays.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. OPY7 dit :

    Que viennent t’ils encore faire en politique tous fruits retombés du PDG que vont-ils nous apprendre? A la rentré 2023 plusieurs vont regagnés le PDG. ils n’ont jamais été homme d’affaire en pensant qu’ils allaient être éternellement à manger dans le creux de la mains du PDG, mais petit BOA leurs avait faussé compagnie après quelques mois de son élection de son premier septennat. Faux opposants plutôt des mendiants à faire des beaux yeux dans le cercle des PD.

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