L’ambassadeur de France au Gabon a animé une conférence-débat à l’Université Omar Bongo (UOB), le 28 novembre à Libreville. Plus de 200 étudiants de Master ont été intéressés par cette rencontre dont les échanges ont tourné autour de la position française sur les questions environnementales et les projets de coopération avec le Gabon.

Alexis Lamek pendant son intervention à l’UOB, le 28 décembre 2022 à Libreville. © D.R.

 

La récente Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (Cop27) était au centre d’une rencontre entre l’ambassadeur de France au Gabon et  plus de 200 étudiants de niveau Master spécialisés en environnement, géographie et économie, le 28 novembre à Libreville. Objectif de la conférence-débat animée par Alexis Lamek : entendre la voix des jeunes sur les questions climatiques et faire le bilan des conclusions de la Cop27 en évoquant les prochaines échéances franco-gabonaises sur le climat. 

Après la conférence, le diplomate français a ainsi répondu à une série de questions des étudiants, dont une sur la place des droits de l’Homme dans le dérèglement climatique. «Nos deux pays sont engagés dans de nombreux partenariats visant à conserver ces forêts et ce One Forest Summit, qui réunira d’autres chefs d’État, le secteur privé, et la société civile, sera une nouvelle occasion de mettre en avant le rôle crucial de la forêt et de tout son écosystème à l’échelle planétaire et d’identifier des solutions innovantes pour accompagner sa préservation», a affirmé Alexis Lamek. 

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Ce dernier a aussi été interrogé sur l’intérêt d’un financement plus ciblé auprès de la société civile et de la recherche scientifique. «La forêt gabonaise absorberait à elle seule 100 millions de tonnes de CO2 par an, soit environ 1/3 des émissions françaises. Ces puits de carbone et hotspots de biodiversité sont essentiels à l’humanité et nous sommes engagés pour accompagner le Gabon et ses voisins à les préserver», a-t-il répondu. 

À la question sur le lien entre la préservation de la forêt et le développement économique du pays, le diplomate a déclaré : «Malgré un bilan mitigé de la COP quant aux engagements sur l’atténuation, je me réjouis que l’enjeu crucial des pertes et préjudices ait été au cœur des discussions et que l’Union européenne ait formulé la proposition de la création d’un fonds dédié à aider les pays à faire face aux conséquences du dérèglement climatique». De riches échanges à poursuivre au One Forest Summit en mars 2023 à Libreville.

 
GR
 

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