Le président du l’Union sportive d’Oyem (USO) est revenu, le 1er juillet à Owendo, sur les difficultés du club cette saison. Accusé d’être à l’origine de celles-ci, Touré Asséko se défend, notamment sur la question de la gestion opaque supposée de l’USO.

Touré Asséko lors de sa conférence presse, le 1er août 2022 à Owendo. © D.R.

 

Pointé du doigt comme le principal responsable de la saison ratée de l’Union sportive d’Oyem (USO), Touré Asséko se défend. Le président du club du septentrion a livré sa part de vérité, le 1er août à Owendo. «L’USO a eu quelques difficultés au début de la saison. Déjà, en ce qui concerne la préparation de l’équipe, nous avions juste eu 30 jours, qui ne nous ont pas permis de mettre en place une équipe compétitive, surtout que nous sortions d’une période de deux ans sans compétition», a expliqué Touré Asséko.

A cela se sont ajoutés des difficultés autour du recrutement en début de saison. «Pour avoir des joueurs de très haut niveau, il faut avoir les moyens avant le début du championnat. Du coup, ça a été très difficile», a ajouté Touré Asséko. Résultat des courses, le club ne s’est même pas qualifié pour les play-off. Et comme si cela ne suffisait pas, plusieurs membres du bureau directeur du club ont déposé leur tablier.

Ils reprochaient au président, entres autres : gestion financière peu orthodoxe et très opaque, aucune visibilité dans le fonctionnement du club, le non-respect des textes réglementaires en vigueur, le manque de professionnalisme dans la gestion des hommes et des biens, la précarité dans laquelle se trouvent l’encadrement technique et les joueurs, le favoritisme et l’éclosion des clans.

«Ce n’est pas la première fois qu’on parle de gestion. Je sais que ça tend toujours vers les finances. J’ai eu un petit problème dans ce sens l’année dernière, où les gars se sont retrouvés devant moi pour me demander des comptes sur 20 millions. Avec notre kiné, nous avons effectué un exercice à l’issue duquel l’utilisation de ces fonds était justifiée», a affirmé Touré Asséko. «Ce n’est pas moi qui paye les joueurs, ou encore les primes, mais notre gestionnaire. Il y a quelqu’un qui est chargé de le faire», a-t-il ajouté. Vivement le retour de la sérénité au sein du club, pour mieux préparer la saison prochaine.

 
GR
 

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