Décidée d’en finir avec la vente illicite de carburant aux abords des routes du pays, qui constitue un danger pour la sécurité les véhicules et leurs passagers, la direction générale des Caisses de stabilisation et de péréquation (Caistab) a lancé récemment une opération de destruction des points de vente au Moyen-Ogooué et dans le Woleu-Ntem.

Une point de vente illicite de carburant mis à feu entre Lalara et Mitzic (Woleu-Ntem). © Facebook/Caistab

 

Une agent de la Caistab à l’œuvre. © Facebook/Caistab

Déterminée à mettre fin à l’irrégularité dans le secteur de la vente des carburants sur le territoire national, la Caistab a décidé d’employer les grands moyens, quitte à jouer elle-même les pyromanes de circonstance. Mais Thierry Prosper Mboutsou l’assure, c’est pour une bonne cause. D’autant plus que le trafic et la vente illicite des carburants aux abords des routes sont aussi bien un frein au développement du pays qu’un danger pour la sécurité des véhicules et leurs passagers.

«Pour nous, il est hors de question que ces individus perdurent dans le système de distribution des produits pétroliers. La Caistab, avec l’appui des forces de l’ordre, se fait donc le devoir d’éradiquer ce type de vente de carburants», a déclaré le directeur général au terme d’une opération de destruction par le feu des points de vente illicites des carburants dans le Moyen-Ogooué et le Woleu-Ntem organisée du 6 au 7 octobre en compagnie des autorités administratives, politiques et judiciaires des deux provinces.

La Caistab estime en effet que le phénomène de vente illicite des carburants «porte un sérieux coup à l’équilibre du mécanisme de péréquation et à la sérénité des populations environnantes». Ce trafic, regrette la structure, contribue également à la concurrence déloyale qu’engendre le secteur officiel de la distribution des produits pétroliers au Gabon. Aussi, Thierry Prosper Mboutsou assure-t-il que «cette opération se poursuivra afin d’assainir totalement la filière».

À travers cette opération de destruction des points de vente illicite de carburants, la Caistab espère «dissuader toutes personnes physiques ou morales désirant se lancer dans cette activité frauduleuse qui met à mal l’économie gabonaise».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Pet 301 dit :

    C’est plutôt la PJ qui aurait du intervenir…

    Ces carburants et huiles sont des biens volé aux sociétés…

    Pauvre société de voleurs qui gangrène de haut en bas le Gabon.

    Par contre, ça n’impacte en rien l’équilibre du mécanisme de péréquation puisque les taxes ont déjà été payés.

    Néanmoins ces vols plombent le bilan des sociétés, réduisent les impôts à payer mais aussi freinent la croissance des dites sociétés donc implicitement la croissance des emplois.

    C’est en prison qu’il faut mettre tous ces voleurs et dealers!

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