La société CitiIQ a conçu une norme mondiale innovante de mesure des villes. Ses travaux sur soixante villes africaines, dont Libreville, seront présentés au Sommet Africités qui se tiendra à Kisumu, au Kenya, du 17 au 21 mai, sous l’égide de Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique) sur le thème : «Le rôle des villes intermédiaires en Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations unies et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine».

La capitale gabonaise parmi les 60 villes évaluées par CitiIQ à travers sa norme mondiale innovante de mesure des villes. © D.R.

 

Dans le monde, les villes accueillent plus de la moitié de la population urbaine mondiale. Souvent mal desservies, elles jouent pourtant un rôle clé dans la localisation des ODD, l’autonomisation de la gouvernance locale et la cohérence des politiques qui relient les priorités d’ordre supérieur aux priorités locales des citoyens.

La confiance des investisseurs locaux, régionaux, nationaux et internationaux s’accroît sensiblement lorsque les progrès dans le temps peuvent être déterminés de manière fiable. C’est pourquoi, les villes intermédiaires doivent établir des mesures de données précises pour répondre à leurs besoins, ce qui est fondamental pour renforcer leurs capacités de croissance. Un système de notation cohérent accélérera la croissance de cultures de données efficaces pour les villes intermédiaires.

D’où la pertinence de la norme mise en place par la société CitiIQ. Cette norme permet de distinguer le rôle essentiel que jouent les villes intermédiaires. Pour y parvenir, elle utilise une méthodologie factuelle pour évaluer 35 éléments essentiels baptisés «considérations», au sein des cinq dimensions : les besoins fondamentaux, la compétitivité, les opportunités, l’habitabilité et la trajectoire à venir. Ce système de mesure utilise une large gamme d’outils technologiques et d’expertise pour collecter des données qui sont traitées via un algorithme global de mesure des villes.

La collecte de données précises et cohérentes est essentielle pour la croissance et le développement des villes africaines, estime CGLU. Les villes ci-après figurent parmi les soixante premières villes concernées par cette «notation» : Alger, Oran, Tripoli, Nouakchott, Rabat, Casablanca, Tunis, Cotonou, Ouagadougou, Abidjan, Accra, Lomé, Dakar, Niamey, Bamako, Bangui, N’Djaména, Brazzaville, Kinshasa, Libreville, Yaoundé.

Les résultats de ces évaluations seront présentés au Sommet Africités qui se tiendra à Kisumu, au Kenya, du 17 au 21 mai, sous l’égide de Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), sur le thème «Le rôle des villes intermédiaires en Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations unies et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine».

 
GR
 

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