La semaine dernière, les lycées Georges-Mabignath et Paul-Indjendjet-Gondjout ont été le théâtre de bagarres impliquant des garçons et des filles. Des scènes de violence qui ont été filmées et diffusées massivement sur les réseaux sociaux par d’autres élèves. Ce qui a attiré l’attention des autorités qui, à la suite d’une enquête, ont procédé à une série d’interpellations. Vendredi dernier, huit des élèves ayant pris part directement ou indirectement à ces rixes ont été écroués à la prison du Gros-Bouquet, à Libreville. 

Les huit élèves écroués au Gros Bouquet pour violences en milieu scolaire. © L’union/ Sonapresse

 

La rentrée scolaire 2025, effective depuis le 1er septembre, est déjà entachée par de graves dérives. Pour rappel, des actes de violence d’une rare intensité, survenus la semaine dernière dans plusieurs établissements de Libreville, ont provoqué une réaction des autorités ferme et immédiate contre la violence en milieu scolaire. De ce fait, le parquet de Libreville, après s’être saisi de l’affaire, a orchestré une série d’interpellations via la juridiction des mineurs et les services de la police judiciaire.

L’enquête a conduit à l’audition de plusieurs apprenants. Vendredi dernier, les élèves interpellés ont été déférés devant le tribunal, qui a fait preuve d’une fermeté sans équivoque. Cette décision ferme et définitive met en évidence la nouvelle politique de tolérance zéro en matière de violence scolaire et rappelle que l’école est un lieu d’apprentissage et non un ring de boxe. C’est donc, au total, huit élèves qui ont été placés en détention préventive à la prison centrale de Gros-Bouquet, informe l’Union ce lundi 20 octobre 2025.

Les détails des poursuites et sanctions

Pour les faits survenus au lycée Georges-Mabignath, qualifiés de trouble à l’ordre public et d’atteinte à la vie privée, sur les quatre individus présentés, le ministère public a décerné trois mandats de dépôt et a accordé une liberté provisoire. Au lycée Paul-Indjendjet-Gondjout, où les poursuites concernaient des violences et voies de fait, la réponse a été aussi stricte. En outre, les magistrats ont privilégié l’incarcération pour les cas jugés les plus sérieux, estimant que la gravité des actes justifiait cette sévérité.

Comme le rapporte l’Union, cette fermeté envoie un signal clair à l’ensemble de la communauté scolaire. L’objectif est de prévenir tout nouvel incident et avertir d’ores et déjà les élèves tentés de s’aventurer sur le terrain de la violence que les conséquences seront désormais immédiates et strictes. Il s’agit avant tout, pour la justice, d’affirmer sa volonté de préserver la sérénité en milieu scolaire.

Thécia Nyomba (Stagiaire)

 
GR
 

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