Pour tenter d’endiguer les violences et autres harcèlements en milieu scolaire, le gouvernement gabonais annonce la mise en place d’un dispositif de sécurité spécial porté, entre autres, par les forces de l’ordre.

Le gouvernement gabonais veut en finir avec la violence scolaire. © Twitter/PrésidentABO

 

Les actes de violence et de harcèlement à l’école, le gouvernement entend y faire face de façon pratique dans les jours qui viennent. Edgar Anicet Mboumbou Miyakou a annoncé, jeudi 8 novembre, la mise en place, sur le terrain, d’un dispositif de sécurité visant à les prévenir et à appréhender leurs auteurs.

«Sa mission, a précisé le ministre d’Etat en charge de la Justice, consiste à intervenir, sous le contrôle du procureur de la République et le président de la juridiction pour mineur, de manière proactive et urgente lorsqu’un cas de violence sera signalé ou dénoncé en milieu scolaire ou extrascolaire».

Ces dernières années plusieurs cas de violence, y compris ceux ayant coûté la vie à de jeunes élèves, ont été enregistrés dans le pays. Le gouvernement dit vouloir parvenir à «l’élimination de ce fléau de l’école du Gabon, en vue de sauvegarder nos enfants, fleurons de l’avenir de notre pays». Edgar Anicet Mboumbou Miyakou a par ailleurs indiqué que le président de la République attend les résultats de ce dispositif.

Aussi, a-t-il appelé ses collègues à «la solidarité gouvernementale» qui, selon lui, «doit se manifester par l’implication dynamique, pertinente et harmonisée de chaque acteur, avec l’appui des organisations de la société civile».

Présenté comme un «instrument d’action multisectoriel», cet outil contre les violences en milieu scolaire devrait compter plusieurs intervenants, parmi lesquels les forces de l’ordre, les responsables de l’Education nationale, les magistrats, les travailleurs sociaux, les professionnels de santé et les associations de parents d’élèves.

 
GR
 

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