Des semaines après la déclaration d’un nouveau coronavirus en Chine ayant atteint plusieurs autres pays, les autorités gabonaises disent suivre «avec beaucoup d’attention» l’évolution de la situation et annoncent quelques mesures de prévention en attendant les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en réunion de crise depuis le 22 janvier.

Le ministre de la Santé Max Limoukou (à gauche) et le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale. © D.R.

 

À la suite de l’interpellation de Gabonreview, la veille, le gouvernement a assuré, mercredi 22 janvier, qu’il suit «avec beaucoup d’attention» l’évolution de la situation liée à l’apparition d’un nouveau coronavirus en Chine. Déclarée dans la ville de Wuhan, cette épidémie de pneumonie a déjà fait près de 500 victimes, dont 9 décès au moins, et plusieurs cas ont récemment été rapportés dans d’autres pays tels que le Japon, la Thaïlande, la Corée du Sud, les États-Unis d’Amérique.

Dans un communiqué, le gouvernement qui «tient à rassurer la population de ce que toutes les mesures sont prises pour faire face à toutes éventualités», affirme qu’«aucun cas n’a encore été enregistré dans la région africaine». Aussi, les autorités gabonaises annoncent-elles trois principales mesures en attendant les recommandations du Comité des urgences du règlement sanitaire international de l’OMS, dont la réunion lancée mercredi se poursuit ce jeudi.

Il s’agit, annonce-t-on, de : «la réactivation immédiate de la cellule de veille sanitaire ; le renforcement du contrôle sanitaire des passagers au niveau des différentes portes d’entrée aérienne, terrestre, portuaire et maritime du pays ; la sensibilisation des transporteurs aériens, terrestres et maritimes sur les mesures de précautions universelles à prendre en pareille circonstance».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    La politique expansionniste de la Chine en Afrique ne peut que nous exposé à cette nouvelle maladie.
    Ne compter pas sur les fantoches acculturés qui dirigent : ce dernier siècle les épidémies africaines (d’origines internes ou externes)ont toutes été déclarées officiellement lorsque tout le monde le savait déjà… Et mourraient les populations !

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