Face à la crise sanitaire et les doutes qui perdurent, la présidente du Sénat ne désespère pas en l’avenir, et souhaite que l’année soit marquée par les efforts du gouvernement, notamment en vue de «l’accélération de la diversification de l’économie».

Lucie Milebou Aubusson ép. Mboussou, présentant ses voeux par visioconférence, le 5 janvier 2021, à Libreville. © Com. Sénat

 

Si elle a affirmé, lors de la cérémonie de clôture de la 2e session ordinaire du Sénat, le 30 décembre dernier, que «la République a été lucide pour imprimer des mesures qui nous ont permis une gestion maîtrisée de la Covid-19 dans notre pays et limiter considérablement le taux de contamination et de mortalité», Lucie Milebou Aubusson ép. Mboussou n’a pas moins reconnu que la pandémie a fortement impacté le développement du Gabon et accentué les doutes au sein de la population. Aussi, à l’occasion de la première journée de la cérémonie de présentation des vœux au président de la République et à son épouse, mardi 5 janvier, a-t-elle formulé le vœu «que 2021 soit une année de restauration de nos espérances».

Ce retour de la confiance des Gabonais, en dépit de la crise qui perdure, la présidente du Sénat souhaite la rendre possible par une action plus efficace du gouvernement. L’élue de Fougamou préconise notamment «l’accélération de la diversification et de l’industrialisation de notre économie», telle qu’annoncée par le chef de l’État ces dernières années et davantage depuis la survenue de la pandémie du coronavirus.

Pour l’année qui commence, Lucie Milebou Aubusson ép. Mboussou a également invité les autorités au «renforcement de la lutte contre l’enrichissement illicite et la corruption», tout en œuvrant à «l’amélioration des politiques de formation des jeunes, surtout dans les emplois déficitaires». La présidente de la chambre haute du Parlement gabonais n’a pas oublié le leadership africain de son pays pour les questions environnementales. Elle a en effet souhaité que le Gabon poursuive son engagement contre les changements climatiques et la conservation de la biodiversité tout en long de cette année.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Biyoghe Armand dit :

    Comment continuer d’espérer après plus de 50 ans de mensonges, de vols, d’assassinats, d’hypocrisie de la France, etc.

    LE MORAL DES GABONAIS EST EXTRÊMEMENT BAS MALHEUREUSEMENT.

  2. Gayo dit :

    En vendant nos terres a Olam et en ne faisant aucun effort en ayant aucune vision pour l’eclosion de nouvelles competences et production au pays notamment par des mesures fiscales comme le font d’autres pays pour encourager une production locale competitive Ali Bongo reste un president bête.

  3. Gayo dit :

    On ne peut espérer avec ce régime et cette famille qui a toujours combattu les actions demandées par les gabonais pour contraindre les acteurs étrangers à transferrer les compétences et les technologies que sous le régime Ali Bongo qu’on puisse produire au moins la viande, le poisson, les fruits qua nous consommons au moins la moitié. L’industrialisation vient de cette façon mais Ali Bongo est complice de tous ceux qui n’ont pas intérêt que notre economie se transforme et que les gabonais en prenne le contrôle. Et même le fond d’investissement de son fils opère au Maroc et non au Gabon.

Poster un commentaire