Si par le projet de rénovation des voiries de la ville Port-Gentil certains endroits sont métamorphosés, d’autres, pourtant délabrés, ne sont pas concernés par ces travaux. C’est le cas du quatrième arrondissement de cette commune avec le quartier Izouwa et le tronçon derrière l’hôpital.

Le tronçon délabrés de derrière l’hôpital. © D.R.

 

Alors que certaines voiries de la commune de Port-Gentil subissent un véritable lifting et donnent petit à petit une toute autre allure à la capitale pétrolière, les routes du quatrième arrondissement de cette ville semblent être oubliées. Le quartier Izouwa et le tronçon derrière l’hôpital-tournant SEEG-sont laissés pour compte depuis plusieurs années aux grands désarrois des populations qui n’ont que leurs yeux pour pleurer.

«Très franchement, ce n’est pas facile pour nous. À peine trois mois, il faut changer les amortisseurs et tous les autres accessoires du véhicule. Il nous faut tremper les pieds en saisons de pluies dans des eaux sales pour arriver chez nous ou partir au boulot. C’est un calvaire. On ose espérer qu’un jour Gabriel Tchango viendra ici comme c’est le cas un peu partout à Siby et autres quartiers qui ont été bitumés» a déclaré Steve Yenon, un habitant derrière l’hôpital.

Selon les riverains, ces routes n’ont pas été réhabilitées depuis plus d’une dizaine d’années. Une situation qui limiterait la présence des taxis et clandos, et ne favoriserait pas le déplacement des écoliers en période de cours. «En ce qui concerne les transports en commun, plus personne ne rentre ici. Et en période scolaire, c’est le calvaire pour nos apprenants qui font près de trois kilomètres à pied pour suivre leur cours. Certains arrivent en retard, je crois ! Ces routes-là, ça fait près de douze ans qu’elles sont dans cet état», a poursuivi Steeve Yenon qui fait le clando aux heures creuses de la journée.

L’édile de Port-Gentil, Gabriel Tchango, est attendu sur ces chantiers cruciaux qui n’ont pas reçu une couche de renouveau depuis plusieurs années. Les populations qui ont foi en la personne, au regard des nombreux projets routiers engagés, croisent les doigts en espérant un jour circuler sur des voies praticables.

 
GR
 

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