Poursuivant ses visites entamées depuis sa prise de fonctions, le ministre de la Justice s’est rendu le 5 octobre à l’annexe du tribunal de première instance de Libreville où les travaux se poursuivent tant bien que mal. Paul-Marie Gondjout s’est dit peu satisfait de l’état d’avancement de ces travaux qui ont coûté plus de cinq milliards de francs CFA à l’État gabonais.

Instantané de la visite de terrain de Paul-Marie Gondjout. © Min. Justice

 

À l’annexe du tribunal de première instance de Libreville, les travaux sur le chantier ont débuté il y a 3 ans mais avec les arrêts, estime le ministre de la Justice garde des sceaux, le niveau d’exécution ne se situe qu’entre 50 et 60%. Sur ce chantier le 5 octobre, Paul-Marie Gondjout a dit «constaté que les travaux continuent» mais veut «faire en sorte qu’assez rapidement ce bâtiment soit livré pour que les personnels des juridictions puissent avoir des bureaux pour travailler en toute quiétude». Les travaux sont exécutés par l’entreprise gabonaise Société de construction d’excellence (SCE) qui compte «livrer le chantier en mars 2024», a fait savoir Gabon première.

Selon la présentation faite par Yalys Zogo, le directeur des travaux de la SCE, il s’agit d’une œuvre architecturale comprenant trois bâtiments dont un plain-pied comprenant entre autres, quatre salles d’audiences, dix bureaux, une cafétéria, une salle multimédias ; et deux R+2 de soixante-treize bureaux standards, quatre bureaux de présidents de chambres. «Mais nous avons surtout noter une certain nombre de choses comme l’accès au bâtiment des personnes à mobilité réduite, les sorties de secours. Nous n’en avons pas vu», a relevé Paul-Marie Gondjout à l’issue de la visite. «C’est une préoccupation. Il y a un certain nombre de choses qui sont à revoir», a-t-il ajouté.

Le ministre de la Justice faisait part de son inquiétude quant au respect des normes de sécurité et l’absence des rampes d’accès pour les personnes à mobilité réduite. En outre, indique un communiqué du ministère de la Justice, Paul-Marie Gondjout s’est dit peu satisfait de l’état d’avancement des travaux et peu rassuré quant au respect des délais de livraison «de ce bâtiment qui a coûté à l’Etat gabonais plus de cinq milliards de francs CFA». «Nous voulons qu’assez rapidement nous puissions l’avoir», a dit Paul-Marie Gondjout qui a demandé aux agents des Travaux publics de tenir compte des attentes de l’État et de s’assurer du respect du cahier de charges par la société adjudicataire.

 
GR
 

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