Créé le 30 novembre, le Syndicat des artisans et collecteurs miniers du Gabon (Syarcomig) a officiellement lancé ses activités ce jeudi 14 décembre. Le syndicat qui se positionne comme l’interface entre la tutelle et les artisans miniers dans le respect des lois en vigueur dans le pays, entend défendre les intérêts des artisans et collecteurs miniers.

Brice Mored Ibinga entouré du président du Syarcomig Rodrigue Mbika Lekanga (gauche) et du secrétaire général Emane Briand (droite). © Gabonreview

 

Au Gabon, le secteur artisanal minier s’est enrichi d’un syndicat qui ambitionne de défendre les intérêts des artisans et collecteurs miniers dans le pays. Né le 30 novembre 2023, le Syndicat des artisans et collecteurs miniers du Gabon (Syarcomig) se positionne comme l’interface entre la tutelle et les artisans miniers. Dans cette optique, la structure syndicale met en place un cadre de régulation entre les deux parties à travers les lois en vigueur qui régissent ce domaine d’activité. «Le Syarcomig a pour mission de promouvoir, défendre les intérêts et améliorer les conditions de vie des artisans et ses membres», a déclaré le vice-président du Syarcomig.

Selon Brice Mored Ibinga, le syndicat qui se propose tout aussi d’assurer l’identification des problèmes auxquels sont confrontés les artisans et collecteurs, met un accent sur «la recherche des techniques pour l’amélioration de la productivité afin de rendre compétitif et garantir l’emploi dans l’artisanat minier», a dit le vice-président. Le Syarcomig, a-t-il ajouté, entend veiller et assurer les décisions tout en mesurant leur impact sur le devenir des artisans du secteur minier. Il s’engage à promouvoir le concept du travail décent dans ce secteur, et à défendre les intérêts professionnels, moraux et matériels par des actions concrètes et concertées de ses membres.

Booster le secteur artisanal minier

Il mise sur le règne de l’esprit de solidarité entre les membres par la formation, l’information et l’éducation artisanale ainsi que la participation collective concernant les intérêts communs conjointement avec le ministère de tutelle. «L’exploitation minière doit être génératrice d’un développement inclusif pour les populations locales», a déclaré Brice Mored Ibinga d’autant plus que dans le pays où  le secteur minier est particulièrement artisanal, ses fruits ne profitent pas toujours aux populations locales qui découragées par la vie en milieu rural, préfèrent aller en ville à la recherche  d’un travail décent et des meilleures conditions de vie.

Le Syarcomig ambitionne d’ailleurs de freiner cet exode rural en amenant les populations locales à s’intéresser aux richesses de leurs contrées et à en jouir. Alors que le secteur est en effervescence depuis le lancement de l’opération de régularisation des artisans miniers, le Syarcomig remercie le président de la transition pour «cette grande vision portée à l’attention du secteur artisanal minier gabonais».

 
GR
 

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