Un sondage du Cergep sur le bien-être des enfants au Gabon révèle que 40% des Gabonais estiment que le gouvernement soutient «très mal» les enfants vulnérables. Publiés à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, les résultats de cette étude dont les données ont été collectées dès novembre et décembre 2021 soulignent que seuls 3% des personnes interrogées sur un échantillon de 1 200 ont jugé «très bien» ce soutien.

À en croire les résultats du Cergep, le Gabon doit mieux faire pour le bien-être des enfants. © D.R.

 

À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance le 19 novembre, le Centre d’études et de recherches en géosciences politiques et prospective (Cergep), partenaire gabonais d’Afrobarometer, a publié son sondage sur le bien-être des enfants au Gabon. Rappelant que le Gabon a en 2007 ratifié la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, le Cergep a posé la question de savoir «dans quelle mesure le gouvernement soutient-il les enfants vulnérables ?». Selon les résultats du Cergep dont les données ont été collectées dès novembre et décembre 2021 sur un échantillon de 1 200 adultes gabonais, 40% des Gabonais jugent «très mal» ce soutien. 30% «assez mal», 26% «assez bien».

Seuls 3%  ont estimé que le soutien du gouvernement était «très bien». Selon cette étude, 35% des Gabonais estiment que les cas d’enfants victimes de violence, maltraités ou négligés sont «assez» ou «très fréquents» tandis que pour 48%, les cas d’enfants non scolarisés sont «assez» ou «très fréquent» dans le pays où l’école est pourtant obligatoire pour les enfants. L’étude révèle que 81% des Gabonais estiment qu’«il est parfois/toujours justifié pour les parents d’utiliser la force physique pour discipliner leurs enfants». Mais aussi, que selon 45% des Gabonais «les adultes recourent assez/très fréquemment à la force physique pour discipliner les enfants».

Le Cergep qui a posé la question de savoir si l’aide est disponible dans la communauté pour premièrement, les enfants maltraités et négligés ; deuxièmement, les enfants handicapés ou encore les enfants ; troisièmement les adultes souffrant de problèmes mentaux ou émotionnels, fait observer que les réponses ont été différentes en fonction du milieu de vie (urbain Vs rural). Mais selon la moyenne nationale obtenue, 59, 55 et 50% ont respectivement estimé que l’aide était disponible dans la communauté. Dans son rapport, ce centre notre que 69, 59 et 48% de ceux qui ont une pauvreté vécue basse ou nulle, ont respectivement estimé que l’aide était disponible dans la communauté.

Ce, tandis que 51, 52 et 50% de ceux qui ont une pauvreté vécue élevée ont respectivement estimé que l’aide était disponible dans la communauté. Une sonnette d’alarme tirée bien que les données aient été collectées sous l’ancien régime.

 
GR
 

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