Circuler à Libreville aux heures de pointe est un véritable parcours du combattant. Entre rues défoncées et embouteillages, aller d’un bout à l’autre peut s’avérer difficile d’autant plus qu’à cela s’ajoute, l’étalement urbain. Dans le même temps, Ali Bongo veut faire de la capitale de son pays, l’une des vitrines du dynamisme économique des pays africains. Or, l’un des défis à relever pour y arriver, est celui du transport de masse. En ce sens, le pays nourrit un projet de tramway.

Justin Ndoundangoye (casquette) dans un tramway de Norinco. © Facebook-Ministère des Transports et de la logistique

 

Faire de Libreville l’une des vitrines du dynamisme économique africain, est une ambition nourrie par Ali Bongo. Si l’annonce des réformes pour y arriver s’enchaînent, les défis restent immenses. Parmi eux, le transport de masse. En la matière, le pays a encore d’énormes progrès à réaliser au regard de la mobilité urbaine ou encore l’accès à certaines zones, notamment dans la périphérie. Considérant le tramway comme une réponse à cette problématique, Ali Bongo avait lors du sommet Chine-Afrique en 2018, évoqué avec le groupe chinois Norinco International, le projet de construction d’un tramway à Libreville. Plusieurs mois après, les tractations se poursuivent en ce sens.

En Chine pour le 10e Forum international sur l’investissement et la construction des infrastructures, le ministre des Transports, Justin Ndoudangoye, a abordé cette question avec le président du Conseil d’administration du groupe Norinco International dont il a visité les installations dans la région de Guangzhou. «Le projet évolue et les deux parties sont en train de discuter sur les détails techniques. Le groupe Norinco est satisfait de cette évolution», a exprimé Wang Yi Tong, PCA de Norinco International, à l’issue de cette rencontre. Celle-ci intervient après la signature d’une convention et la mission de collecte de données techniques, il y a un mois à Libreville.

A en croire le ministère des Transports, le projet est désormais suivi par un Comité interministériel regroupant, en plus du ministère des Transports, ceux de l’Habitat, des Mines, de l’Economie, des Infrastructures et des Affaires Étrangères. La rencontre de Guangzhou a, selon le ministère, permis de valider «4 éléments clés indispensables à la finalisation fin septembre, de l’étude globale nécessaire à la signature du contrat commercial pour espérer lancer les travaux par la suite». Au nombre de ces éléments, le type de posage de la voie, l’aménagement des stations, celui du dépôt de maintenance des rames et la définition du type de véhicules dont le fonctionnement devrait tenir compte de la préservation de l’environnement.

Pour Justin Ndoundangoye, l’idée est «de construire une infrastructure capable d’assurer la mobilité des populations du centre ville vers la périphérie sud la plus habitée». Ceci, d’autant plus que, estime-t-il, elle «va être aussi la plus fréquentée par les usagers de la Zone économique de Nkok et du futur aéroport international».

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Steed dit :

    Vous avez vraiment décidé de faire ce qui vous permet d’enrichir vos poches au lieu de satisfaire les besoins des populations comme vous l’a demandé le chef de lexecutif.

    Donc vous n’arrivez pas à rendre praticable la.seule route qui nous relie à l’intérieur du pays, et c’est dans tramway quand vous allez engloutir Les millions de dollars du pays?

    Monsieur le Ministre Ndoudangoye votre sérieux va commencer quand?

    Vous n’avez pas l’impression de vous moquer des populations qui abiment chaque jour leurs vehicules en prenant des risques inconsiderés pour realiser ce à quoi la constitution vous oblige : la libre circulation?

    La priorité n’est pas le tramway mais la réhabilitation de la nationale 1 et l’amélioration, pour les rendre pérennes, des voies qui relient les provinces du Gabon les unes aux autres.

    Et puis sur quoi vont circuler les 300 bus de votre nouvelle compagnie de transport ?

    Sagit il de projets « Acrombessien » qui pompent l’argent de l’état sans rien produire de concret pour les populations gabonaises?

    Non, non et non. Vous ne nous refairez pas ce coup. Paaardon.

  2. Okoss dit :

    Nous sommes tous d accord que les populations de lbv méritent d être transportées avec respect et pas dans ces machins roulants de taxis ,taxis bus d une autre génération. Quelle horreur !!@@
    Mais de grâce, commencer par arranger les routes,au lieu de dépenser l argent du contribuable en allant en Chine et en Belgique et revenir au Gabon faire miroiter des projets totalement irréalisables.un tramway au Gabon , à l heure actuelle , avec quel argent, si on n arrive même plus à payer la bourse aux enfants

  3. Project manager dit :

    Tramway!!! Une ligne de bus à voie spéciale de type TVM entre l’ancien GR et le PK 13 serait plus réaliste.

  4. Endundu dit :

    Messieurs les membres du Gvt gabonais, arrêtez de faire pomper de l’air au peuple. Entretenons d’abord l’existant en matière de transport( Sogatra, routes nationales,communales,urbaines, régionales,Cies aériènnes, toutes cinquantenaires…

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