Le Premier ministre malien de transition, Cheick Modibo Diarra, a formé le 25 avril dernier le nouveau gouvernement, composé de vingt-quatre membres, dont trois militaires proches des soldats putschistes, et trois femmes, dont l’une est originaire du Nord. Les autres sont essentiellement des techniciens peu connus du sérail politique du pays.
Lors du Ve congrès du Parti démocratique de Guinée Equatoriale (PDGE, au pouvoir), qui s’est déroulé récemment à Bata, les principaux organismes de cette formation ont proclamé le chef d’État, Obiang Nguema Mbasogo, président du parti pour un nouveau mandat et l’ont nommé candidat pour les prochaines élections.
Dans un communiqué publié sur le site du soutien à sa propre candidature, cemac2012.com, le président de la Commission de la Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), Antoine Ntsimi, a fermement démenti les révélations d’un document comptable relatif à des malversations financières.
L’astrophysicien et conseiller spécial du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, Cheick Modibo Diarra, également citoyen américain, vient de se voir confier la lourde tâche de conduire le gouvernement transitoire du Mali, un pays en proie aux difficultés politique et sécuritaire.
Les militaires qui ont pris les rênes du pouvoir en Guinée-Bissau après le coup d’État du 12 avril dernier et l’ex-opposition, sont revenus sur leur décision de dissoudre les institutions du pays, à la suite d’un compromis avec la délégation des membres de la Commission de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le Kenya vient de lancer le démarrage des travaux de construction du plus grand projet d’infrastructure jamais réalisé en Afrique de l’Est, d’une valeur de $ 24,5 milliards.
Plus rien ne va dans la zone Ouest africaine, à moins d’un mois du coup d’ État militaire au Mali, le tour est venu à la Guinée Bissau de faire les frais du même acte le 12 avril dernier : se voir géré par un Conseil national de transition dont la durée du mandat et les modalités de gestion restent à définir.
Suite à la déclaration d’Idriss Deby Itno, président du Tchad, sur les antennes de Radio France internationale (RFI), indiquant son soutien à la candidature de l’Afrique du Sud à l’élection du président de la Commission de l’Union Afrique, le ministère gabonais des Affaires étrangères est monté au créneau en vue de soulever quelques interrogations. Le communiqué.
La junte malienne fait face à une pluie de sanctions internationales qui ne lui laissent presque plus de marge de manœuvre. Dans ce trouble, elle convoque à partir de jeudi 5 avril une convention nationale, espérant par ce biais rétablir rapidement l’autorité de l’État, tout en menaçant le président déchu Amadou Toumani Touré (ATT) de poursuites judiciaires. Le point sur la situation et ses conséquences.
Le 22 mars dernier marquait un nouveau contrecoup dans la marche déjà cahoteuse de l’Afrique centrale sur la voie de l’intégration. Il s’agissait de la décision des autorités centrafricaines d’empêcher Antoine Ntsimi, président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) de débarquer à Bangui, siège de cette organisation, de retour d’un voyage officiel.