Du 13 au 16 novembre 2023 à Sanya, Jonathan Ignoumba a représenté le Gabon au deuxième Forum sur la coopération agricole Chine-Afrique. Au cours de cette rencontre axée sur la sécurité alimentaire avec pour enjeux l’écriture d’un nouveau chapitre de ladite coopération, le ministre gabonais de l’Agriculture a plaidé, au regard du potentiel agricole gabonais, pour plus d’investissements chinois dans le pays. 

Jonathan Ignoumba au forum de Sanya. © D.R.

 

À Sanya, dans la province de Hainan en Chine, du 13 au 16 novembre, près d’une centaine de participants issus de 38 pays africains ont participé au deuxième forum sur la coopération agricole sino-africaine. À cette rencontre, le Gabon, représenté par son ministre de l’Agriculture Jonathan Ignoumba, s’est associé à la définition de la nouvelle vision de la coopération entre l’Afrique et la Chine dans le domaine agricole. Le pays, a rappelé Jonathan Ignoumba, dispose «de potentialités agricoles». Concrètement, 14 millions d’hectares de terres fertiles, de l’eau et un climat favorable nécessaires au développement d’agro-industries compétitives avec à la clé, la création d’opportunités d’emplois. Mais il peine à en tirer profit.

Photo de famille des officiels. © D.R.

«Je lance un appel aux producteurs agricoles chinois à choisir les terres gabonaises pour leurs investissements à venir», a dit le ministre gabonais à Sanya. Ce, d’autant plus que, outre l’amitié sino-gabonaise, en août dernier, le dialogue des dirigeants chinois et africains s’accordait sur «le programme d’assistance à la modernisation de l’agriculture de l’Afrique». À côté des autres participants qui ont partagé leurs idées sur la façon dont la chine peut soutenir la modernisation agricole de l’Afrique, Jonathan Ignoumba a donc apprécié l’opportunité de mettre en œuvre les résultats dudit dialogue sur l’agriculture et de promouvoir le développement régulier de la coopération pratique sino-africaine dans le domaine de l’agriculture.

Une mise en œuvre entre autres, à l’origine de la tenue de la rencontre de Sanya au cours de laquelle le ministre chinois de l’Agriculture et des Affaires rurales a affirmé que la Chine établira une alliance d’innovation scientifique et technologique pour promouvoir une collaboration approfondie entre la Chine et l’Afrique dans le domaine agricole. Soit, accélérer la transformation et l’application des réalisations technologiques. «Au cours des trois prochaines années, nous formerons 1 000 scientifiques et gestionnaires agricoles pour l’Afrique», a-t-il promis au bonheur des participants. Estimant que «l’Afrique se trouve au stade où se trouvait la Chine», ils considèrent l’Empire du Milieu comme un modèle à suivre.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Il faut au moins un domaine où devrait se battre pour des hommes, des moyens, des solutions nationales. Notre foret étant sacrée pour le reste de la planète, tout activité pouvant l’impacter devrait faire l’Object de précaution particulière. On n’est pas si misérables pour solliciter une activité agricole des pays étrangers pouvant détruire notre forets. L’huile de palme ca suffit. Quand on sait que même le pétrole, il y a des pays qui tendent à interdire l’exploitation et l’exploration, nous ont veut chercher avec la torche l’exploitation par les autres. Pour mieux payer les salaires de 50, 100, 250 millions pendant que la population reste pauvre? Notre foret est sacré. Il vaut mieux rester pauvre que de la voir disparaitre comme en Asie. Mais on ne sera pauvre en protégeant que si nous sommes trop stupide. Elle a tout ce qu’il faut pour nous nourrir, nous loger et nous vêtir de façon durable si on apprend nous même a nous en servir.

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