Le Directeur général de l’Economie et de la politique fiscale a prévenu le 7 mai que la pandémie de Covid-19 entrainera une perte de 700 milliards francs CFA de recettes budgétaires de l’Etat en 2020. Cette perte est consécutive à un repli de la production pétrolière à -4,5% et un ralentissement des activités du secteur hors pétrole à +0,6% contre 3,8% initialement projetés. Cette chute sera aussi marquée, selon Jean Baptiste Ngolo Allini, par une récession de près de 4 points.

La pandémie de Covid-19 entraînera une perte de 700 milliards de francs CFA des recettes budgétaires du Gabon. © D.R.

 

Le Gabon sera durement frappé par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. En 2020, le pays perdra 700 milliards de francs CFA de ses recettes budgétaires. Le chiffre a été donné par le directeur général de l’Economie et de la politique fiscale le 7 mai : «au plan budgétaire, la crise sanitaire se traduira par une perte d’environ 700 milliards de francs CFA des recettes prévues dans la loi de finances initiale», a prévenu Jean-Baptiste Ngolo Allini dans une interview à L’Union.

Affirmant s’appuyer sur les dernières estimations faites par ses services, Jean-Baptiste Ngolo Allini relève que «le Gabon risque de passer d’une croissance positive de 3,8% attendue dans la loi de finances initiale, à une légère récession marquée par une croissance d’environ -0,2%, soit une perte de 4 points».

Ce résultat, a-t-il précisé, «provient du repli de la production pétrolière à -4,5% et un très fort ralentissement des activités du secteur hors pétrole à +0,6%, au lieu de 3,8%, comme initialement projeté». Par ailleurs, les secteurs qui seront impactés par cette crise seront ceux du «pétrole et services pétroliers, le tourisme, l’hôtellerie et restauration, les industries du bois, les BTP, le transport de passagers et le commerce hors biens alimentaires».

En ce qui concerne la demande, «le ralentissement par au rapport aux objectifs de la loi de finance initiale s’expliquerait par la baisse de la demande locale, en lien avec la réduction attendue des investissements publics et privés, la baisse de la consommation et le repli de la demande internationale des biens exportés», a insisté le directeur  général de l’Economie et de la politique fiscale. Pour d’amoindrir l’impact économique de la crise sanitaire, ce dernier affirme que le gouvernement a pris des mesures salvatrices.

Celles-ci sont marquées selon lui, par la «préservation des activités vitales pour notre économie, notamment les secteurs exportateurs ainsi que le maintien en marche des banques et assurances». Sur le plan fiscal, «les entreprises seront accompagnées à travers la réduction de 50% des patentes et de l’impôt synthétique libératoire pour les petits commerçants et les entreprises de services à la personne», a assuré Jean-Baptiste Ngolo Allini.

 

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Ce sera VITE rattrapée cette somme. Il suffira d’aller récupérer les 3000 milliards volés par le défunt BOA. Rien de plus simple.

  2. bik dit :

    rendez seulement l’argent que vous volez depuis 2009
    vous avez récupéré près de 1500 milliards que détenaient les agveens. où cet magot? arrêtez de distraire les gens.

  3. Ikokey dit :

    Est-ce qu’il a quelqu’un qui puisse sortir du sous-développement intellectuel Makaya et Bik.
    Il n’y a pas de trésor enterré dans les Hauts plateaux téké, le pays ne vit qu’au gré des cours du pétrole . Actuellement, plus personne n’en veut !
    Il faut accepter ce fait, si on veut continuer à vivre en rentier. Sinon, il faudra commencer à travailler mais ce sera très dure !

  4. Serge Makaya dit :

    Voyez-vous, voler ne vous servira nullement. Ali Bongo et son défunt père Omar Bongo ont passés au total 52 ans à voler. Aujourd’hui, ils sont MORTS.

    Moi je veux continuer à croire que dans ce pays, on finira bien par trouver une personne qui passera son mandat présidentiel mérité au service de la nation gabonaise et du peuple gabonais. On peut encore trouver dés personnes intègres dans ce pays. Moi MAKAYA j’en suis sans pour autant vouloir accéder à une telle fonction. Mais je peux très bien vous montrer que je.ne suis pas un voleur comme ces Bongo et tant d’autres de ces gouvernail ce sont succédés durant les mandats présidentiels usurpée par ces Bongo. Des hommes honnêtes et bons gestionnaires dans ce pays existent encore… Mais plus certainement de cette famille Bongo. Qu’ils disparaissent de la gestion de ce pays pour au moins 1 million d’années. A Ntare Nzame !!!

  5. Marc Ona Essangui dit :

    Ils auraient pu trouver mieux pour masquer leur énième hold-up

    Comprendre plutôt 700 milliards fumés en jet privés par Acrombessi Nkani
    Pour les Bongo-Hassan-Valentin

  6. gouvernement médiocre dit :

    Les Bongos et le PDG sont à l’origine de l’appauvrissement du Gabon depuis le complot de la France en 1967 contre le président élu Léon MBA.
    Les budgets successifs du gabon depuis 2009, oscillent au tour de 3000 milliards de franç CFA.
    Il y a 1000 milliards de recette locale sous forme d’impôts directes et indirectes (douane, IS, IR et autres taxation).
    La collecte de ses recettes est biaisée car les agents de recouvrement empochent les chèques destinés à l’état gabonais à leur nom (jurisprudence MASSAVALA). Les directions des services des recettes et perceptions des Impôts provinciaux sont aux mains des valets des bongos et sont nommés par obédiences maçonniques. Le poste frontaliers du grand nord est aux mains des Batékés depuis 53 ans et devraient véritablement, ramener 10 à 20 milliards au budget de l’état gabonais. Les recettes douanières ont des objectifs sous estimés de 400 milliards au budget de l’état, atteints souvent au 6ième mois de l’exercice budget. Les services de la documentation sont toujours une faille, car les recettes sont détournés et no versées au Trésor de l’état gabonais.
    Bref, les 1000 milliards de recettes locales sont donc biaisés et devraient atteindre 2000 milliards si les Bongos partaient du pouvoir avant 2023. De même, un seul changement du président de la Cour des comptes, provoquerait des mises den débets massifs et ferais augmenter d’avantage les recettes budgétaires locales.
    Par la suite, l’autre pend du budget de l’état gabonais, constitue les recettes minieres, pétrolières, hallieutiques et boisières. Ces recettes oscillent autour de 2000 milliards de franc CFA et ne sont pas optimisées car un flou règne sur les cargaisons de vente du pétrole gabonais et particulièrement sur les 18 % des parts de la société DELTA SYNERGIE, qui semblent n’être pas comptabilisés dans le budget de l’état gabonais car relevant des actionnaires privés gabonais.
    Ce poste des recettes budgétaires du Gabon, appauvri l’état gabonais depuis les indépendances et ce jusqu’aujourd’hui. En effet la convention monétaire datant de 1960, au moment où le Gabon est sorti de la Communauté des états de l’Afrique équatoriale française, stipule que le futur état du Gabon, devra consacrer 50 % de ses avoirs extérieurs à la gestion du système monétaire, dont 30 % pour la mise en place des réserves monétaires à la banque de France et 20 % pour l’émission monétaire et le maintien de la parité monétaire constante.
    Dans ce schéma, les 2000 milliards de CFA issus de la vente de nos matières premières, se trouvent divisés en deux, 1000 milliards sont consacrés à la gestion monétaire et 1000 milliards restant sont ventilés à la banque centrale du Gabon dénommée BEAC à Paris.
    Parallèlement, pour son fonctionnement la banque centrale du Gabon, opère une coupe de 20 % sur les fonds que la banque de France lui transmet, après l’encaissement des factures des matières premières du Gabon. En somme, sur 1000 milliards reçus de la banque de France, la BEAC de paris soustrait 200 milliards pour son fonctionnement.
    Finalement, vers le deuxième semestre de chaque année, la BEAC de Libreville reçoit en principe les 800 milliards restants. Cette somme est censée être virée au trésor public du gabon afin de s’ajouter aux 1000 milliards de recettes locales et in finé constituer un budget du gabon de l’ordre de 1800 milliards de cfa, bon an mal an.
    Cependant les initiés de la grande loge du Gabon savent, que la BEAC de Libreville, ne vire jamais la totalité des fonds au trésor du gabon, une partie achemine des comptes localisés à BGFI GABON.
    La cour des comptes du Gabon, n’a jamais vérifié, depuis 1967, les recettes de vente de nos matières premières et voilà pour quoi, un inamovible est placé advienne aeternam à la tête de cette institution régalienne.
    Pour optimiser le poste des ventes des matières premières du Gabon, il faut diminuer le poste des réserves monétaires de 30 % (600 milliards) à 20% ( 400 milliards), justifiés par le fait que le petit gabon ne vend pas des biens et services à hauteur de 600 milliards avec le reste du monde, mais est un éternel consommateur des biens et services des pays occidentaux.
    Le deuxième ingrédient pour augmenter les recettes des matières premières consiste à enrayer DELTA SYNERGIE afin de récupérer les 18 % des parts qu’elle détienne abusivement avec la complicité des multi nationales implantés au gabon. Un changement de régime avant 2023, fera bénéficier au gabon, j’en suis sure des 18 % des parts pétrolières et voire minières détenues par le système BONGO PDG, même Jean Ping est bénéficière des parts de DELTA SYNERGIE.
    LACCRUCHA ALYNGA avait surfé sur ce dossier en voulant créer CAPELLA SA et EQUARIUS afin de fermer DELTA SYNERGIE, mais il n’a pas pu et il se trouve même en taule.
    Il est aussi évident qu’un contrôle renforcé des bateaux pétroliers au large des côtes gabonaises, devrait permettre d’avoir un œil sur la quantité réelle de pétrole qui sort des côtes gabonaises.
    De même, le contrôle des quantités d’or extrait par les sociétés étrangères doit être surveillé à la loupe par un service spécialisé du ministère des finances et des mines.
    Les ressources halieutiques ne sont pas optimisées ni contrôlées. L’EU pour 6 milliards de CFA seulement, s’offre toutes les ressources hallieutiques du gabon pendant 3 ans. Pourtant le Sénégal avec moins de 800 KM de côte, réalise un chiffre d’affaire du secteur pêche, autour de 500 milliards de CFA, contre 50 milliards seulement pour le gabon.
    Un autre chapitre de cette rubrique budgétaire, concerne les Bonus pétroliers. Depuis 2012, le gabon a totalisé plus de 900 millions de dollards americain de bonus pétroliers, lors des ventes des blocs pétroliers en haute mer et dans la zone cotière. Rien en 2019, sous Laccruche ALYNGA, 600 millions de dollars americain avait été encaissé. L’affaire NDOUNA Alexis, nous a appris que SYLVIA BONGO, NOURREDINE, LACCRUCHE ET NDOUNA Alexis se sont partagés 20 milliards de cfa de bonus pétrolier provenant d’une société chinoise. Le mauvais partage de cette somme entre brigandiers a entrainé la mort de NDOUNA Alexis et la révélation au grand public intellectuel, des magouilles opérées sur ces bonus pétroliers par le CLAN BONGO PDG.
    Pour augmenter ces recettes minières, il faudrait modifier la constitution gabonaise pour consacrer les bonus pétroliers au trésor du Gabon et non à la présidence de la république comme constaté actuellement.
    Nous devons aussi, augmenter les parts de l’état Gabonais sur la comilog, car actuellement 25 % ne rapportent pas grand-chose au budget de l’état. L’initiative vaine en 2010 d’ali bongo (effet d’annonce), consistant à faire rentrer le gabon au capital d’Eramet, à hauteur de 45 % était bénéfique pour le gabon aux mains de satan.
    Bref, bref.

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