A la suite de la mise en demeure de l’hebdomadaire Bazooka par la Haute autorité de la communication (HAC) sur la base de la «requête aux fins de dénonciation d’acte d’atteinte à la notoriété ou à la réputation» introduite par GabonReview et Gabon Media Time (GMT), les deux quotidiens en ligne, par la voix de leur avocat confirment le maintien de la plainte avec constitution de partie civile contre le journal Bazooka en présence de son rédacteur en chef Olivier Konaté Nkombé».

Me Anges Kevin Nzigou, le 1er septembre 2022, à Libreville. © gabonclic.info

 

Après la phase institutionnelle, place à l’étape judiciaire dans l’affaire opposant les quotidiens en ligne GabonReview et Gabon Media Time à l’hebdomadaire Bazooka. À la faveur d’une conférence de presse, le 1er septembre à Libreville, Me Anges Kevin Nzigou, avocat de Gabonreview et de Gabon Media Time (GMT), a confirmé le maintien de la plainte contre le Bazooka pour que la vérité soit dite et que les responsables soient condamnés.

«II n’y a pas de division dans la presse ni de guerre. Il existe un journal dont la délinquance n’est plus à prouver qui s’est fait le besogneux d’une cause qui n’honore pas la profession, encore moins ses auteurs d’une part. Et d’autre part, deux journaux dont la respectabilité, le professionnalisme et l’objectivité n’ont jamais vacillé qui ont décidé de faire preuve de responsabilité en restaurant leur honneur qui a été sali», a-t-il précisé en réponse à ceux et celles qui appellent à l’apaisement dans la sphère médiatique nationale.

En effet, selon l’avocat de GabonReview et Gabon Media Time, il est surprenant que monsieur Konaté qui venait d’être mis en demeure de se conformer à la loi fasse une conférence de presse pour réitérer la calomnie et le mensonge pour lequel il a été condamné par la HAC. «Sinon comment comprendre qu’après une décision rendue après le débat contradictoire, décision qui confirme que les propos diffamatoires contenus dans l’article du journal Bazooka sont faux, le même journal, cette fois par la voix de son avocat vienne les réitérer, menacer les victimes pour nommer cette rubrique (volonté d’apaisement) », interroge Me Anges Kevin Nzigou.

«Ces plaintes ne sont que les premières chiquenaudes d’une ribambelle d’autres actions à venir. Si Gabonreview ne travaillera jamais à la distorsion des faits aux fins de tromper l’opinion, ceux qui s’y adonnent au détriment de leurs confrères n’ont qu’à bien se tenir. Des enquêtes, nous savons mener, des situations masquées, nous savons débusquer et l’anathème nous savons, nous aussi, très bien manier. Nous allons frapper, et très fort ! Inch Allah !» indiquait Gabonreview dans ses colonnes le 11 août dernier.

 

 
GR
 

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