Après la province de la Ngounié où elle prend racines, l’Association pour le développement de la Dola, s’est déportée, le 20 juin 2015, dans la commune d’Akanda où a implanté sa première antenne provinciale.

Photo de famille des membres du bureau Murim  Estuaire. © Gabonreview

Photo de famille des membres du bureau Murim Estuaire. © Gabonreview

 

Dans le cadre de sa campagne en direction des femmes, le train «Murim», qui signifie «cœur», a observé un arrêt, le 20 juin dernier, dans la commune d’Akanda. Cette étape, la première hors du département de la Dola, visait à sensibiliser les femmes sur la lutte pour leur indépendance économique, à travers l’autonomisation par le biais d’activités génératrices de revenus.

La présidente, expliquant la rencontre du 20 juin 2015. © Gabonreview

La présidente, expliquant la rencontre du 20 juin 2015. © Gabonreview

Résonnant comme une invite à la femme africaine à faire valoir son leadership dans la croissance économique, cette étape apparaît comme un défi pour cette association qui croit en la capacité de la gent féminine locale à se réaliser et contribuer de façon efficace à la construction du pays. «Je voudrai contribuer à la construction économique d’un Gabon fort et prospère, à travers la duplication de l’expérience réussie dans le département de la Dola», a déclaré la présidente de l’association, Edith Massounga de Langlade.

Du haut de ses six ans d’existence et d’un bilan à mi-parcours qui se résume, entre autres, à l’exploitation de 20 hectares de cultures vivrières (banane, manioc, aubergine, taros, arachides, piment et oseille), la création de 10 emplois permanents et plusieurs emplois saisonniers, l’achat d’une machine à écraser le manioc, la mise en place de la coopérative agricole de développement de la Dola, la construction d’un atelier de transformation de manioc avec le concours de l’Institut gabonais d’appui au développement (Igad), Murim se propose d’accompagner les femmes par un appui multiforme. Il s’agira notamment de l’aide matérielle dans l’acquisition des outils pour démarrer une activité, l’assistance pour la structuration de coopératives et associations, la formation et l’aide à la recherche de financements.

Cette première rencontre avec les femmes de l’Estuaire soucieuses de voir leur destin prendre une autre tournure s’est achevée avec l’installation des responsables de cinq comités de suivi. Créée en 2009 à Ndende dans la province de la Ngounié, l’Association pour le développement de la Dola a pour objet de favoriser le développement économique et social des populations en zones rurales et périurbaines afin de lutter contre la pauvreté.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Zue martiela dit :

    Un grand merci à l association MuRIM de nous avoir édifier à ce sujet

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