Dans un communiqué ce vendredi 25 août, soit 24 heures avant les scrutins au Gabon, le patron de l’Unoca et l’ensemble du système des Nations Unies dans le pays ont réitéré l’appel d’António Guterres à la préservation de la paix, mettant notamment en garde les tenants du pouvoir contre toutes les formes d’intimidations.

Abdou Abarry, patron de l’Unoca. © Montage/Gabonreview

 

Une dizaine de jours après la déclaration de Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Abdou Abarry à qui se joint l’ensemble du système des Nations-Unies au Gabon a réitéré ce vendredi l’appel d’António Guterres en faveur d’un processus électoral apaisé, inclusif et crédible dans le pays où près de 850 000 personnes sont attendues aux urnes ce samedi 26 août. À quelques heures de la clôture de la campagne électorale, le Représentant spécial du patron de l’ONU en Afrique centrale et chef de l’Unoca rappelle notamment que «l’ONU met en garde contre toutes les formes d’intimidations, de violences, de violations des droits de l’Homme et d’atteinte à la liberté d’expression».

Aussi, l’organisation rappelle-t-elle «la nécessité d’éviter les discours de haine et décourage tout acte susceptible de constituer une menace à la paix sociale et à la sécurité des personnes et des biens», mais encourage plutôt les autorités compétentes et toutes les autres parties prenantes, y compris les candidats à la présidentielle, aux législatives et aux locales ainsi que leurs partisans, à mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation, privilégiant le dialogue et le recours aux voies légales pour résoudre les éventuels désaccords.

À l’Unoca où l’on se dit disponible «à continuer à offrir ses bons offices […] afin de contribuer à la consolidation des acquis démocratiques et au développement durable du Gabon», l’on continue également d’exhorter le pays à «sortir grandi de ce processus électoral, et non affaibli». «Depuis le début du processus, M. Abarry a multiplié des rencontres avec tous les acteurs essentiels de la scène socio-politique, notamment ceux du pouvoir, de l’opposition et de la société civile, pour insister sur l’importance de maintenir un climat apaisé avant, pendant et après les élections générales du 26 août 2023», rappelle d’ailleurs le communiqué.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Ali Bongo est un gangster un bandit. Malheureusement le Gabon en ce moment le Gabon fait partie des nations qui ont la malchance d’avoir un voyou à sa tète qui n’a que faire du respect et de la protection de la loi et de la liberté peuple au nom de sa cupidité et de son égoïsme. Malgré, sa maladie, il n’a toujours pas conscience qu’il n’apportera rien dans sa tombe et ne pourra corrompre Dieu avec les milliards qu’ils n’emportera pas alors qu’il maudit l’avenir de ses enfants Nourredine et Malika et les autres qui suivent ses pas dans la lâcheté, le déshonneur et l’indignité. A jamais le nom Bongo Ondimba représentera dans l’histoire la dictature et la kleptomanie, la mediocrité et le meurtre.

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