Dans la foulée de sa descente de terrain le 5 octobre, le ministre de la Justice s’est rendu à l’École nationale de la magistrature où il a constaté que les travaux d’extension de cet établissement formant magistrats et greffiers n’ont pas débuté. L’État gabonais avait déjà payé 20% du coût d’études du sol.

Photo de famille à l’issue de la visite de Paul-Marie Gondjout. © Min. Justice

 

À l’École nationale de la magistrature (ENM) où il s’est rendu en première heure le 5 octobre, le ministre de la Justice garde des sceaux a été guidé avec sa suite, par Pierre Ndong Aboghe, le directeur général. Cette tournée du propriétaire aura permis à Paul-Marie Gondjout «de constater que les travaux d’extension de l’École nationale de la magistrature n’ont pas débuté, en dépit du paiement par l’État de 20% du coût d’études du sol», indique un communiqué du ministère de la Justice. «L’école a besoin de locaux, l’école a besoin de s’étendre. Ses missions sont plus importantes parce que chaque année il y a encore plus d’élèves magistrats qui entrent ou greffiers», a déclaré le ministre de la Justice.

Dans sa démarche, il a rappelé à Pierre Ndong Aboghe et ses collaborateurs tout l’intérêt pour le gouvernement, de voir l’ENM se doter de programmes de formation innovants en mesure de promouvoir l’élite. S’il les a appelés à intégrer dans les programmes la formation continue pour les magistrats et invités à entretenir leur cadre de travail, Pierre Ndong Aboghe a profité de cette visite pour faire état des difficultés auxquelles il est confronté dans la gestion de cet établissement. Il a également fait part à Paul-Marie Gondjout des efforts et des améliorations qu’il a imposés, «notamment dans le recrutement et la formation des élèves».

 
GR
 

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