L’État gabonais empruntera 60.858.378.546 FCFA auprès de la Banque africaine de développement (BAD) et 29.412.455.923 FCFA auprès du Fonds spécial africa growing together fund (AGTF) à travers la BAD agissant en qualité d’administrateur, soit un total de 90.270.834.469 FCFA, pour désenclaver la province de la Ngounié et réduire le temps et les coûts de transport sur le corridor Libreville-Brazzaville par les localités de Ndéndé-Doussala.

L’État gabonais sollicite encore 90 milliards FCFA auprès de la BAD pour désenclaver la Ngounié. © D.R.

 

Le Conseil des ministres du 11 juin a approuvé les projets de lois autorisant l’État gabonais à contracter deux emprunts auprès de la Banque africaine de développement et le Fonds spécial africa growing together fund (AGTF). Il s’agit d’un prêt de soixante milliards huit cent cinquante-huit millions trois cent soixante-dix-huit mille cinq cent quarante-six (60.858.378.546) FCFA et l’autre de vingt-neuf milliards quatre cent douze millions quatre cent cinquante-cinq mille neuf cent vingt-trois (29.412.455.923) FCFA.

Un total de 90.270.834.469 FCFA, destiné au financement partiel du Programme d’appui au secteur des infrastructures au Gabon, phase 1 (PASIG), dont l’objectif global du projet est selon le gouvernement de contribuer au désenclavement de la Province de la Ngounié ainsi qu’à la réduction du temps et des coûts de transport sur le corridor Libreville-Brazzaville par les localités de Ndéndé-Doussala de (49 km).

Ce financement devra permettre de couvrir les charges liées à la composante travaux routiers et de voiries, dont la construction et le bitumage d’un tronçon à Libreville et de la section Ndéndé-Doussala intégrant la construction du pont frontalier ; la composante aménagement connexes, dont la réhabilitation des pistes rurales, gare routière et stations de pesage ; la composante Etudes et appui institutionnel au secteur transport, dont les structures de contrôle frontalier, de gestion de poste et de sécurité routière ; la composante gestion et coordination du projet permettant le fonctionnement et l’audit d’exécution de l’ensemble des ouvrages ; la composante expropriation et indemnisation au bénéfice des riverains des zones impactées par le projet.

En effet, cette nouvelle autorisation fait suite à un prêt de la BAD obtenu par le Gabon en décembre 2019, pour un montant de près de 91,834 milliards de francs CFA, pour la même phase et le même projet. Ce qui portera à près de 182,105 milliards de francs CFA empruntés auprès de cette institution financière panafricaine pour l’aboutissement de la phase 1 de ce projet.

 
GR
 

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