À fin décembre 2020, le volume des échanges commerciaux du Gabon a reculé de 5,5% à 4 330 milliards de FCFA, sous l’effet de la baisse simultanée des exportations (-3,9%) et des importations (-9,1%). Malgré ces tendances, la balance commerciale est demeurée excédentaire, en légère progression (+0,5%), compte tenu d’une baisse des importations plus importante que celle des exportations.

Les échanges commerciaux entre le Gabon et l’extérieur chutent de 5,5% en 2020. © D.R.

 

Les échanges commerciaux du Gabon avec l’extérieur ont enregistré, fin décembre 2020, une baisse de -3,9% à l’export et de -9,1% à l’import, en comparaison avec la même période en 2019, relève la quatrième note de conjoncture sectorielle de 2020, éditée par la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale.

En valeurs courantes, ces exportations gabonaises ont représenté 53,4% du PIB en 2020 contre (54,6% en 2019) et restent fortement dominées par le secteur pétrole, comme les années précédentes. Elles se sont contractées de 3,9% à 3 014,7 milliards de FCFA entre 2019 et 2020, résultat des contre-performances du secteur pétrole (-9,8%), à 2 126,7 milliards de FCFA sur la même période, malgré la bonne tenue du secteur hors pétrole (+13,8%), qui représente 15,6% du PIB en 2020 (13,6% en 2019), en hausse de 13,8% à 888 milliards de FCFA.

L’analyse détaillée des postes, fait ressortir une hausse des exportations du secteur minier de 35,5% à 260,4 milliards de FCFA. Cette évolution est liée à l’accroissement de la demande extérieure, notamment de la Chine qui est en pleine construction d’infrastructures pour relancer son activité économique. De même, on note une forte augmentation des ventes d’huile de palme de 58,9% à 19,6 milliards de FCFA sur la période 2019-2020. Cette évolution est liée à la hausse de la demande extérieure de 43,2% à 47 118,3 tonnes.

Concernant les importations, l’évolution en valeur a régressé de 7,5% sur les en fin 2020 comparativement à la même période l’année précédente, poursuivant ainsi la tendance baissière observée au premier semestre. Ce repli s’explique par le retrait de la totalité des commandes, excepté celles des biens de consommation finale (+35,5% des parts) et des biens d’équipement (35,1 des parts%). En effet, les biens de consommation finale ont été évalués à 344,2 milliards de FCFA à fin décembre 2020, soit une hausse de 3,5%. L’augmentation de cette facture s’explique par la bonne tenue des achats des produits alimentaires, en particulier (+4,7%).

Pour ce qui concerne les achats des biens d’équipement, les commandes ont diminué de 13,4% pour se situer à 340,5 milliards de FCFA, suite à la réduction des investissements, notamment du secteur pétrolier face à l’incertitude liée à la propagation du coronavirus.

En outre, les importations d’énergie ont fléchi de 35,3% à 64,4 milliards de FCFA, du fait de la baisse des prix du baril de pétrole sur le marché international.

 
GR
 

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