Dans le cadre de la Journée de l’internet plus sûr, l’Unicef a organisé ce mercredi 7 février une campagne de sensibilisation sur les dangers de l’utilisation de l’internet dans quatre établissements de Libreville. L’objectif est de rappeler aux jeunes les bons gestes pour naviguer en ligne en toute sécurité.

Les élèves du lycée Paul Indjendjet Gondjout présentant les 5 conseils de l’utilisation de l’internet, le 7 février 2024. © Gabonreview

 

À Libreville, les élèves du lycée Paul Indjendjet Gondjout, Léon Mba, Nelson Mandela et Alibandeng ont été sensibilisés ce mercredi 7 février 2024 sur les bienfaits et les risques d’internet, à l’occasion de la Journée de l’internet plus sûr, célébrée le 6 février à travers le monde. Cette initiative du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) avait pour objectif de rappeler aux élèves des établissements visités les bons gestes pour naviguer sur internet en toute sécurité.

Ayant un programme de lutte contre la violence et la protection des enfants, notamment des jeunes en ligne, l’organisation onusienne s’engage tous les 6 février à faire une sensibilisation sur les risques de l’internet, parce que les jeunes ne sont pas toujours informés des dangers qu’ils encourent. «Nous avons été instruits sur les bienfaits et les méfaits de l’internet et des réseaux sociaux. Ils nous ont expliqué qu’il faut apprendre à bien utiliser internet. J’ai compris que je dois passer plus de temps avec ma famille que sur les réseaux sinon mon monde à moi serait juste les réseaux», a indiqué Carole Ndombi, élève en 1ère S au lycée national Léon Mba. 

Quelques étapes de la caravane de sensibilisation. © Gabonreview

Au cours de cette caravane de sensibilisation auprès des élèves, cinq conseils ont été donnés pour naviguer en ligne en toute sécurité. Premièrement : «Fais preuve de vigilance dans tous tes échanges en environnement virtuel», en deux : «Cultive tes amitiés en ligne et hors ligne et fais en sorte de passer de bons moments avec tes amis et ta famille». Comme troisième conseil : «Fais attention au temps que tu passes en ligne», en quatre : «Souviens-toi que les médias sociaux ne montrent pas toujours la réalité et essaie de ne pas nourrir des attentes irréalistes», et enfin : «Réfléchis à la façon dont tes expériences en ligne peuvent contribuer à faire valoir ton droit à t’exprimer». 

«Je passe 3 à 4 heures sur les réseaux sociaux, mais j’ai appris que ce n’était pas une bonne chose de passer autant de temps et il faut que j’essaie de limiter cela en faisant 1 heure à 2 heures par jour», a indiqué Axel Fredy Onbeno-Mongome, élève en 1ère S au lycée Paul Indjendjet Gondjout.

Cette journée a également permis d’enrôler les élèves sur la plateforme sociale «U-report», développée par l’Unicef pour amplifier la voix des jeunes, à travers un numéro vert le 1415. «C’est un numéro qui est mis en place pour que les jeunes puissent s’enrôler gratuitement, répondre aux sondages et envoyer des messages lorsqu’ils sont victimes de quelconques violences, et c’est un numéro anonyme», a fait savoir Eric Okourou, U-reporter Unicef. Cette activité devrait se dérouler chaque mois dans les établissements scolaires afin d’évoquer différentes thématiques choisies par l’Unicef.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. ada dit :

    Même les enfants qui tiennent les fiches ne sont pas convaincu de la chose, regarder leurs visages .
    Ayant un programme de lutte contre la violence et la protection des enfants. Ce passage est intéressant, Unicef lutte comment contre la violence et la protection des enfants? c’est quoi exactement le programme contre les violences? quand on voit des parents qui retirent une plainte contre le violeur de leur fille de cinq ans et le tribunal qui condamne le monsieur à un an de prison ( alors que la famille te le monsieur doivent être condamnés) . Donc après un an il va recommencer et comme au Gabon s’en prendre aux enfants c’est devenu quelque choses de normale. avec toutes les histoires qui ont fait scandale à POG sur les abus des enfants par le père ou encore dans le domaine du foot UNICEF a fait quoi dans ces cas?

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