Depuis la destruction du Bunker de l’Université Omar Bongo (UOB), les délinquants squatteurs ont élu domicile à la cité U. En maîtres des lieux, ils vendent allègrement chanvre et d’autres variétés de drogues sans en être inquiété. A l’heure de la reprise de certaines activités académiques, les représentants des étudiants se disent inquiets.

Depuis la destruction du Bunker de l’Université Omar Bongo (UOB), les délinquants squatteurs ont élu domicile à la cité U. © D.R.

 

En octobre dernier, le Bunker de l’Université Omar Bongo (UOB) a été détruit pour éloigner les drogués qui en avaient fait un «sanctuaire» du vice. Cependant, l’initiative appréciée par certains, avait été critiquée par d’autres estiment que casser n’était pas la solution. «Il fallait achever le bâtiment. Les gars du Bunker iront s’installer dans les pavillons. Donc on peut conclure que le phénomène a été délocalisé au lieu d’être résolu», avait déclaré un étudiant ne sachant certainement pas que la délocalisation des “drogués” était déjà effective. Les dealers et leurs clients s’étaient déportés du côté de la cité universitaire (cité U), occupant un pavillon inachevé situé à lisière de la clôture, vers “Chez Mackjoss”. Depuis lors ils règnent en maitres du campus

«Avec la casse du Bunker, les fumeurs de chanvre se sont installés aux pavillons A et D» a fait savoir, lors d’une récente rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur, un étudiant membre de l’Union nationale des étudiants du Gabon (Uneg). Selon lui, des agents du ministère des Travaux publics (TP) se sont rendus sur le Campus, notamment à la Cité U pour procéder à un recensement des bâtiments avant un éventuel lancement des travaux, «mais ils ont été chassés par les squatteurs», a indiqué l’étudiant. «L’université est devenu plus dangereux qu’avant. Le chanvre s’y vend comme des petits pains», a-t-il poursuivi. «Dès que tu accèdes au campus, ils te proposent le chanvre et autres drogues à 300 ou 500 francs CFA sans se gêner, au nez et à la barbe des autorités rectorales pour notre plus grand désarroi» a-t-il regretté, mettant en exergue l’impuissance des étudiants face à cet état de fait.

A l’heure de la reprise des activités spécifiques à l’UOB, les étudiants se disent plus inquiets et ont sollicité l’aide de Jean De Dieu Moukagni Iwangou. «En principe, les travaux devraient commencer», a fait savoir le ministre de l’Enseignement supérieur qui a indiqué que dans le cadre des chantiers de l’UOB, la cité U est désormais concernée. D’où la présence des agents recenseurs des TP. Pour rassurer les étudiants, il a indiqué qu’il saisira le ministère de la Défense pour faire déguerpir tous les squatteurs. «Mais là, ça suppose que les entrées aussi doivent être sécurisées», a-t-il promis. En attendant, drogués et autres malfrats délocalisés du Bunker, continuent leurs activités en toute impunité.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Ikobey dit :

    Mais que fait la police ?

  2. Andy Boungouere dit :

    Partout dans le gabon,ce phénomène prend de l’ampleur. Pourquoi vous ne parlez pas de la base pleine orety où les drogues se vendent à l’air libre et aux yeux des nombreuses familles gabonaises. Pourquoi vouloir ternir l’image de cette institution sachant bien que ce phénomène est minime dans ce lieu et laisser les véritables endroits endroit de distribution? pleine orety,dp,iai et autres…
    Dans toutes les universités du monde,il ya des réseaux entre étudiants,Obama à fumer de la drogue dans son université à yall. A l’ustm e fcv il ya la meme chose renseigner vous. Arrêtez de dégrader luob , les véritables problème de cet endroit sont connues. Manque de dortoirs depuis kala kala,pas d’éclairage,pas de latrines,pas de route ….
    bref luob a des pbs structurelles et des pbs du respect du calendrier pédagogique, oe reste comme le chanvre que vs mettez devant c’est de la distraction. Israël, les usa et plusieurs puissances ont légalisé cela et vs,vs voulez sallir l’étudiants gabonais pour si peut ? Arretez votre distraction le pays a des vrais problèmes. Pourquoi vs ne parlez pas de l’argent que la mutuelle mange avec le rectorat sans être inquiet ?

  3. Boungouere dit :

    Pour moi,vous ne pensez pas au plus important et c’est regrettable parce-que c’et ca le pays en faite. Les cours doivent reprendre l’état à regler les pbs des structures ? il ya le covid 19 comment feront tous ces étudiants ?
    les questions de payement tardif des bourses,le restaurant qui n’ouvre plus,les étrangers qui ont occupé les espaces commerciales de luob au détriment des étudiants. Voilà les problèmes l’étudiants fait ses besoins dans l’herbe vous le savez ?
    L’étudiants n’a pas de réfectoire, les salles d’amphithéâtre n’ont pas de splitts.Les pauvres étudiants sont délaissés pour contre et vous y’a que le chanvre. Parlez des réalités journalistes moutouki vous ne faites des vrais investigations. Le pays a des problèmes et je vous exhorte à arretez de faire votre mauvais travail sur l’étudiants et son milieu qui jouit des franchises. Parlez nous des vrais pb sociaux, économiques et politiques du pays et arretez de sallir l’image de l’endroit qui forme les cadre du pays pour rien.

  4. bill ngana dit :

    Nos amis Andy Boungouere et Boungouere s’expriment comme s’ils étaient des étudiants dealers ou consommateurs de drogue qui défendent leurs activités. Cela reste une impression laissée par leurs posts. Mais en réalité, ils soulèvent des questions fondamentales sur le fonctionnement normal de l’UOB. Pour demeurer dans le cadre de cet article, il faut effectivement se dire que, dans quelque endroit de la République où la sécurité est remise en cause, les Forces de l’ordre doivent faire leur travail. Elles le feraient sans brutaliser les étudiants comme désormais, cette réputation colle dans le dos de tout policier dans le monde. Puis, sans présumer des raisons pour lesquelles, depuis la création de l’Université du Gabon, les autorités rectorales et politiques continuent à préférer un campus sans commissariat, je me risque à suggérer l’érection d’un Commissariat de police au sein de l’UOB. Comme l’est en ce moment, la Police des plages, cette unité veillerait, jour et nuit, à la sécurité et à la quiétude des étudiants, qui en ont besoin. Et par ailleurs, pourquoi le Rectorat (ou la Mutuelle des étudiants) ne louerait-il pas les services d’une société de gardiennage avec laquelle ils détermineraient les conditions d’accès et de résidence dans le campus ?

  5. Andy Boungouere dit :

    bill Ngana ton analyse est purement émotionnelle, ma critique dans le cas de l’espèce est claire.Et si ta compréhension des faits est revetue d’une émotion et d’une obscurité sans précédent,voilà pourquoi tu arrive à cette conclusion des mécréants que nous defendons des quelconques intérêts imaginaires. Je pense que c’est une diffamation et une attaque à ma modeste personne. J’ai été étudiant à luob et les réalités sont connues de tous,donc un flotteur comme toi,je ne sais pas de quelle galaxie tu sort,un rat de ton accabit,un bêtisier tu viens fautasmé sur quelqu’un qui mène une critique en toute impartialité. idiot

  6. Andy Boungouere dit :

    Bill Ngana voilà nos parlementaire qui viennent de depenaliser l’homosexualité.Pourtant,nous sommes en pleine crise sanitaires sans compter que ces mêmes personnes n’arrivent pas à sauver l’année scolaire sans compter les innombrables problèmes que nous trouvons dans l’appareil étatique oiur ne citer que ceci.
    En somme,voilà une panoplie des problèmes à évoquer non seulement mais que nous devons également trouver des solutions. Aujourd’hui c’est le chanvre qui est legitime et légalisé au sein des plus grandes puissances de ce monde que vous utilisez pour ternir l’images de votre jeunesse et de vos futurs intellectuels sachant que ce secteur est industrialisé et participe aux PIB de ces pays.
    En substance, vous comprenez que nous passons toujours aussi loin des vrais objectifs pour expliquer des balivernes pendant que le mal social continu.

    In fine,voilà une merde qui vient de connaître une heure de gloire par sa depenasation et les vrais projets de lois sommeillent dans les tiroirs de ces derniers. Quelle honte pour le peuple bantu que nous sommes. Journalistes,gabonreview et ce conard de bill Ngana voilà des problèmes à dénoncer avec acharnement. A bon entendeur,salut…

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